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Neuf Kurdes condamnés en France dans une affaire de financement du PKK

Neuf Kurdes ont été condamnés mardi à Paris à des peines allant de 30 mois de prison avec sursis à cinq ans de prison ferme dans une affaire d'extorsion en lien avec le financement du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan).

Au début de cette affaire l'enquête portait sur un projet d'assassinat (qualification finalement abandonnée au terme de l'enquête) à Draguignan (sud-est) en 2012, finalement déjoué du fait d'une importante présence policière sur les lieux. L'enquête a ensuite mis en évidence une affaire d'extorsion pour récolter la "kampanya", la collecte de l'impôt révolutionnaire auprès de la diaspora kurde.

Les deux prévenus qui projetaient une action violente contre un homme qui refusait de payer la kampanya ont été condamnés à cinq ans de prison ferme. Les autres à des peines allant de 30 mois avec sursis à deux ans ferme.

Si le PKK présente "une image singulièrement plus favorable", a expliqué le président du tribunal Denis Couhé, "il n'en demeure pas moins qu'il reste inscrit sur la liste des organisations terroristes" de l'Union européenne et que ses membres se sont rendus coupables de "meurtres" et d'"attentats" jusqu'en 2012, date des faits examinés par le tribunal.

Pour le tribunal, le PKK "a encore à faire la preuve de l'abandon du terrorisme". "Ce n'est que dans le quantum des peines" que le tribunal pouvait prendre en compte l'évolution du positionnement du PKK, a expliqué le président.

Les forces kurdes sont engagées contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie. Fin février, le chef du PKK Abdullah Öcalan a appelé ses troupes à prendre la décision "historique" de déposer les armes, ravivant ainsi de façon spectaculaire l'espoir que soit mis fin à la rébellion séparatiste kurde qui ensanglante la Turquie depuis trente ans.

Neuf Kurdes ont été condamnés mardi à Paris à des peines allant de 30 mois de prison avec sursis à cinq ans de prison ferme dans une affaire d'extorsion en lien avec le financement du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan).
Au début de cette affaire l'enquête portait sur un projet d'assassinat (qualification finalement abandonnée au terme de l'enquête) à Draguignan (sud-est) en...