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Lifestyle

Panique aux César, meilleur premier court métrage d’Edouard Baer ?

Cette quarantième Nuit des César n'était pas du tout une panique, comme l'indiquait ce court métrage improvisé par le maître de cérémonie. Bien au contraire, Edouard Baer a su rendre le glamour plus pétillant et briser le côté étriqué par une touche informelle, et remplacer la gravité par de la légèreté. Il a su avec intelligence faire le bon dosage entre toutes les émotions et se mettre au service de la performance en respectant le comédien, les comédiens, ainsi que toutes les réalisations de l'année qui constituent une chaîne non seulement cinématographique mais humaine. En embrassant quatre fois (à la française, dit-il) Charlize Theron (qui semblait s'ennuyer ferme tout au long de la cérémonie), en multipliant les différents montages de films à l'américaine, en montant des petites saynètes et même une ébauche de film avec son mentor Jean Rochefort. En prêtant la trompette au musicien libanais Ibrahim Maalouf pour qu'il aille rejoindre M sur scène (Mathieu Chedid étant lui-même de père d'origine libanaise), Baer a fait swinguer la salle du Châtelet et la Nuit des César, qui a couronné le premier réalisateur africain Abderrahmane Sissako, ainsi que son film Timbuktu, a souvent scintillé de mille étoiles. Déception en revanche pour les deux biopics sur Yves Saint Laurent (dix nominations pour l'opus de Bertrand Bonnello), sauf pour Pierre Niney, l'éclatant interprète du Yves Saint Laurent de Jalil Lespert, adoubé par Pierre Bergé.


C. K.

Cette quarantième Nuit des César n'était pas du tout une panique, comme l'indiquait ce court métrage improvisé par le maître de cérémonie. Bien au contraire, Edouard Baer a su rendre le glamour plus pétillant et briser le côté étriqué par une touche informelle, et remplacer la gravité par de la légèreté. Il a su avec intelligence faire le bon dosage entre toutes les émotions et...

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