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Moyen Orient et Monde - Turquie

Les arrestations pour insulte à Erdogan pleuvent

Plusieurs personnes ont été arrêtées lors des manifestations vendredi en Turquie, dénonçant les cours de religion obligatoires imposés aux élèves des écoles publiques. Adem ALTAN/AFP

Critiquer le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan devient une activité risquée en Turquie, où quatre personnes ont été arrêtées en quelques jours à peine sous les accusations d'injure ou de diffamation, a rapporté hier la presse locale.
Cette brusque série d'interpellations a été provoquée par les manifestations qui se sont tenues vendredi dans de nombreuses villes du pays pour dénoncer les cours de religion obligatoires imposés aux élèves des écoles publiques.
Le cas le plus emblématique concerne Onur Kiliç, 25 ans, à l'origine d'un de ces rassemblements à Izmir. Le jeune homme a été arrêté pour avoir scandé « Erdogan voleur, meurtrier », selon l'agence de presse turque Dogan. « Je n'ai insulté personne, j'ai juste dit la vérité », s'est-il défendu.
En outre, un autre manifestant qui défilait à Izmir ce jour-là a également été arrêté pour avoir entonné le même refrain. Et deux autres encore, cette fois à Gebze, à l'est d'Istanbul, et dans la province de Manisa, pour avoir eux aussi tenu des propos jugés infamants à l'endroit du chef de l'État.
Tous risquent une peine maximale de quatre ans de prison ferme.
La presse turque regorge d'exemples, presque quotidiens, de personnes interpellées et/ou renvoyées devant la justice pour avoir tenu des propos considérés comme injurieux contre M. Erdogan, que ses détracteurs accusent de dérive autoritaire.
Ainsi, se saisissant du cas de M. Kiliç, l'ONG Amnesty International a prié le gouvernement turc de renoncer aux poursuites et aux détentions pour insulte au président, estimant qu'elles violaient « le droit à la liberté d'expression ».

(Source : AFP)

Critiquer le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan devient une activité risquée en Turquie, où quatre personnes ont été arrêtées en quelques jours à peine sous les accusations d'injure ou de diffamation, a rapporté hier la presse locale.Cette brusque série d'interpellations a été provoquée par les manifestations qui se sont tenues vendredi dans de nombreuses villes du...

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