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Moyen Orient et Monde

Le terrorisme dans le monde, en bref

Le maire de Londres, Boris Johnson, dans une de ses nombreuses poses volontairement provocatrices. Photo archives/Leon Neal/AFP

Les jihadistes ? « Des tocards » sexuellement frustrés

Le maire de Londres Boris Johnson a livré un nouvel exemple de son caractère impétueux en déclarant que les jihadistes n'étaient que des « tocards » obsédés par la pornographie et dont la radicalisation tient à ce qu' « ils n'y arrivent pas avec les filles ». Il faut « démythifier » les jihadistes, a-t-il dit au tabloïd The Sun. « Si vous regardez le profil psychologique des poseurs de bombes, c'est typiquement le genre de personne qui regarde des films porno. Oui, des branleurs qui pratiquent la masturbation intensive », a-t-il ajouté. « Leur incapacité à nouer des relations normales avec les femmes est l'indice qu'ils se considèrent comme des ratés, persuadés que le monde entier est contre eux », a encore déclaré celui que l'on surnomme « BoJo » et à qui les observateurs politiques prédisent un destin national.

Quand les jihadistes apprennent à se méfier d'Internet...

Après avoir largement utilisé Internet pour leur propagande et leur recrutement, les organisations jihadistes semblent avoir compris que les enquêteurs y puisaient des informations cruciales, et elles camouflent de mieux en mieux leur présence sur le réseau.
Outre des consignes récentes passées à leurs combattants sur le terrain de limiter leur exposition sur la Toile, d'effacer les métadonnées de leurs envois et de moins révéler les noms de lieux et des visages, les états-majors de l'État islamique ou du Front al-Nosra ont de plus en plus recours au « darkweb », la partie cachée d'Internet protégée par de puissants logiciels de cryptage.
« On a parfois grâce à Facebook la localisation géographique de certains combattants », a expliqué, devant une commission d'enquête du Sénat français, Philippe Chadrys, sous-directeur chargé de la lutte antiterroriste à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). « Certains la publient même sur la partie publique de leur compte. Cela nous donne des éléments pour constituer leurs dossiers judiciaires. Car, bien évidemment, on ne se rend pas en Syrie, on n'a personne sur place, on manque d'éléments de preuve. Nous commençons à enregistrer un début de désaffection pour Facebook : ils ont compris que c'est comme ça que nous obtenons des éléments à charge », a-t-il affirmé. « Ils privilégient de plus en plus Skype ou WhatsApp, des logiciels qui sont beaucoup plus difficiles à intercepter (...) Lors des saisies, nous nous apercevons que les gens auxquels on s'intéresse sont de plus en plus pointus en informatique. Ils maîtrisent de mieux en mieux les logiciels de cryptage, les méthodes d'effacement des données », a encore dit Philippe Chadrys.

Le Canada veut renforcer son renseignement contre le jihad

Le gouvernement canadien a présenté hier de nouvelles mesures dans le cadre de sa lutte contre les candidats au jihad, moins de trois mois après deux attaques mortelles contre des militaires. Dans les mesures qui devraient être proposées aux parlementaires, le gouvernement veut donner au Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) la capacité d'annuler un vol ou de bloquer un voyageur susceptible de rejoindre des groupes affiliés à des activités terroristes, selon les médias locaux.

Jihadistes pour la Syrie : quatre arrestations en Belgique

Quatre personnes ont été interpellées hier matin en Belgique lors de 22 perquisitions visant à démanteler une filière de recrutement de jihadistes pour la Syrie, a indiqué le parquet fédéral belge.
« Ce dossier est relatif à la problématique des départs en Syrie. Plusieurs personnes voulaient s'y rendre pour combattre, probablement au sein d'une organisation terroriste », explique dans un communiqué le parquet chargé en Belgique de centraliser les affaires de terrorisme. L'action d'hier avait pour « principal objectif de démanteler l'organisation qui procédait au recrutement et à l'envoi de personnes à l'étranger », selon la même source. Ces perquisitions n'ont « aucun lien » avec l'opération antiterroriste menée à la mi-janvier contre la « cellule de Verviers ni avec les attentats de Paris », a précisé le parquet.

Le grand mufti veut priver les jihadistes bosniens de leur nationalité

Le grand mufti de Bosnie, Husein Kavazovic, a exhorté hier les autorités de son pays à priver de la nationalité bosnienne les combattants islamistes qui partent faire la guerre à l'étranger. « Je trouve que l'État (bosnien, NDLR) devrait priver de leur nationalité ceux qui partent sur des fronts à l'étranger combattre pour le compte d'autres États », a déclaré le leader religieux des musulmans de Bosnie, dans une interview au quotidien Dnevni Avaz. « C'est mon opinion parce qu'ils ne respectent pas les lois de ce pays. Et celui qui ne respecte pas les lois de ce pays doit subir des sanctions », a-t-il ajouté.

L'Otan face à de nombreux défis après une « année noire »

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a souligné hier l'ampleur des défis auxquels était confrontée l'Alliance atlantique après une « année noire » au cours de laquelle l'intervention de la Russie en Ukraine et les attentats en Europe ont sapé la sécurité sur le Vieux Continent.
« 2014 n'a pas été une bonne année pour la sécurité en Europe. En fait, cela a été une année noire », a-t-il déclaré en relevant notamment qu' « au Sud, l'extrémisme violent est à nos frontières, semant le trouble en Afrique du Nord et au Proche-Orient, et alimentant le terrorisme dans nos propres rues ».

Les jihadistes ? « Des tocards » sexuellement frustrés
Le maire de Londres Boris Johnson a livré un nouvel exemple de son caractère impétueux en déclarant que les jihadistes n'étaient que des « tocards » obsédés par la pornographie et dont la radicalisation tient à ce qu' « ils n'y arrivent pas avec les filles ». Il faut « démythifier » les jihadistes, a-t-il dit au...

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