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Bahreïn: le pouvoir met en garde contre toute "escalade de la violence"

Les autorités à Bahreïn ont déclaré lundi que le chef de l'opposition chiite était interrogé depuis la veille pour "incitation à la haine et à la violence" et ont mis en garde des manifestants contre toute "escalade".

"Toute escalade de la violence sera traitée par les autorités conformément à la loi", a affirmé le ministre de l'Information Isa Abdulrahman Al Hammadi dans un entretien téléphonique avec l'AFP depuis Dubaï.
Des manifestations sporadiques, émaillées d'incidents, se poursuivaient lundi soir dans des banlieues à majorité chiite de Manama, selon des témoins.

Cheikh Ali Salmane, chef d'Al-Wefaq ("L'entente"), principal mouvement d'opposition, est interrogé depuis dimanche pour avoir "enfreint la loi, y compris en incitant à la haine et à la violence", a dit M. Hammadi.
Il a été "présenté au parquet", mais n'a "pas encore été inculpé", a indiqué le ministre, ajoutant que le leader de l'opposition était responsable de "violations particulières de la loi et du code pénal" et qu'il était aussi interrogé pour avoir plaidé en faveur d'un "changement politique en utilisant des moyens illégaux".

"Le gouvernement de Bahreïn soutient le droit à la liberté d'expression qui est protégé par la Constitution, mais aucun pays ne peut laisser passer un discours de haine", a souligné le ministre.
M. Hammadi a assuré que l'arrestation de cheikh Salmane n'avait "rien à voir avec ses activités politiques", ni avec le Congrès général d'Al-Wefaq de vendredi dernier, qui a été accompagné d'une manifestation.
L'interrogatoire auquel il est soumis est lié à "des discours spécifiques qu'il a prononcés à plusieurs occasions ici à Bahreïn", a-t-il dit.

Proche allié des Etats-Unis et siège de la Ve flotte américaine, Bahreïn (1,3 million d'habitants) est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation animé par la majorité chiite qui réclame une monarchie constitutionnelle.

Les autorités à Bahreïn ont déclaré lundi que le chef de l'opposition chiite était interrogé depuis la veille pour "incitation à la haine et à la violence" et ont mis en garde des manifestants contre toute "escalade".
"Toute escalade de la violence sera traitée par les autorités conformément à la loi", a affirmé le ministre de l'Information Isa Abdulrahman Al Hammadi dans un...