Brèves

Ukraine
Kiev et Moscou trouvent une solution au conflit gazier avant l'hiver

L'Ukraine et la Russie ont trouvé hier soir à Bruxelles, sous l'égide de l'Union européenne, un accord pour régler leur contentieux sur la livraison de gaz cet hiver. Le règlement de la dette de 3,1 milliards de dollars se fera en deux tranches, une première immédiatement et l'autre à la fin de l'année, selon une source européenne. « Les Ukrainiens ont l'argent pour payer », a-t-elle ajouté, sans toutefois révéler si l'Union européenne se portait garante de ces paiements comme l'avait réclamé mercredi le président de Gazprom, Alexeï Miller. Sur le terrain, de très intenses tirs d'artillerie en provenance des deux camps ont retenti hier soir aux abords de l'aéroport de Donetsk. Auparavant, un porte-parole militaire avait annoncé que sept soldats ukrainiens avaient été tués dans des combats avec les rebelles prorusses.

Droits de l'homme
Ban Ki-moon appelle à mettre fin à l'excision

« La mutilation des filles et des femmes doit cesser au cours de notre génération », a lancé le sécrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon depuis le siège régional de l'Onu. « Les choses peuvent changer si les médias accordent une attention soutenue aux conséquences néfastes des mutilations », a-t-il ajouté. L'Organisation mondiale de la santé recense plus de 125 millions de victimes d'excision dans 29 pays d'Afrique et du Moyen-Orient.

Nucléaire
L'Iran et les USA dans la phase décisive des négociations

Les prochaines semaines diront si l'Iran, engagé dans des négociations sur son programme nucléaire, est capable de prendre les « décisions difficiles » qui permettront de parvenir à un accord, a jugé le secrétaire d'État américain John Kerry. Cependant, Kerry a refusé de se prononcer sur la probabilité qu'un accord puisse être trouvé, qui permettrait à Téhéran de poursuivre un programme nucléaire exclusivement civil en échange d'une levée des sanctions internationales. De leur côté, les évêques catholiques américains ont pressé les négociateurs de ne pas sous-estimer le pouvoir des fatwas interdisant l'arme atomique.