Rechercher
Rechercher

Liban

Le don militaire iranien continue de diviser la scène politique

La polémique sur l'affaire du don iranien à l'armée libanaise se poursuit, plusieurs membres du 14 Mars ayant exprimé leur opposition à une aide militaire provenant de la République islamique.
C'est le cas notamment du député Ahmad Fatfat qui a déclaré que ce don « a des objectifs politiques et non sécuritaires ». « Si l'Iran voulait réellement armer l'institution militaire et lui donner les moyens requis, il aurait dû dès le départ l'habiliter en vue d'obtenir la couverture politique totale en ôtant au Hezbollah ses armes et en les remettant à l'armée. »
Et d'ajouter : « Le Hezbollah a suffisamment d'armes pour soutenir l'armée dans sa mission. Par conséquent, toute la discussion autour d'un éventuel transfert d'armes à partir de l'Iran et de la violation des résolutions internationales n'aurait plus lieu. »
M. Fatfat a d'autre part affirmé que le gouvernement doit évaluer la situation et « voir si l'armée a un intérêt réel à accepter ce don. Il devrait en outre attendre un rapport de l'institution militaire et vérifier notamment s'il y a oui ou non violation des décisions internationales relatives au blocus imposé à l'Iran ».
De son côté, l'ancien ministre Adnane Mansour a affirmé que le don n'est pas contradictoire avec la résolution 1747 de l'Onu, dans la mesure où « il n'est pas considéré comme une transaction financière (...) et qu'il ne porte pas sur des armes sophistiquées ».
Selon lui, « la vérité est qu'il existe certaines parties qui ne veulent pas traiter avec l'Iran sous quelque forme que ce soit ».
Évoquant implicitement le don de l'Arabie saoudite octroyé à l'armée libanaise, l'ancien ministre s'est demandé pourquoi l'on accepterait celui-ci et non celui de l'Iran.
Par ailleurs, le chef d'état-
major de l'armée britannique, le général sir Nicolas Houghton, a rencontré le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, avec lequel il a évoqué l'aide militaire octroyée par la Grande-Bretagne à l'armée libanaise. Les deux hommes ont évoqué la nécessité d'augmenter le niveau de coopération entre les deux armées. Le général Houghton a fait part à son interlocuteur de l'intention de son gouvernement de poursuivre le programme de soutien à la troupe, en équipements et en formation.
À noter que le gouvernement de Grande-Bretagne a multiplié par dix le volume du soutien militaire au Liban au cours des deux dernières années. Cette aide s'inscrit dans le cadre du soutien à l'armée dans sa lutte contre le terrorisme qui menace le Liban à ses frontières et vise à contenir les risques de contagion de la crise syrienne, note un communiqué de l'ambassade de G-B.

La polémique sur l'affaire du don iranien à l'armée libanaise se poursuit, plusieurs membres du 14 Mars ayant exprimé leur opposition à une aide militaire provenant de la République islamique.C'est le cas notamment du député Ahmad Fatfat qui a déclaré que ce don « a des objectifs politiques et non sécuritaires ». « Si l'Iran voulait réellement armer l'institution...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut