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Turquie : libération de Syriens de Kobané accusés de liens avec les rebelles du PKK

Les autorités turques ont remis en liberté lundi les derniers militants kurdes syriens d'un groupe d'environ 250 arrêtés il y a deux semaines, a indiqué un responsable local turc.
Ankara soupçonnait ces activistes venus de la ville syrienne kurde de Kobané d'être liés aux rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
"Les 95 personnes (encore détenues) ont été invités à se rendre dans un camp de tentes après vérification de leurs coordonnées", a indiqué à l'AFP ce responsable, Fatih Ciftçi.

Il y a deux semaines, la Turquie avait placé en détention un groupe d'environ 250 personnes appartenant au Parti de l'union démocratique (PYD) ou à sa milice armée, les Unités de protection du peuple (YPG), qui avait franchi la frontière en provenance de la ville de Kobané, assiégée par les jihadistes du groupe Etat islamique (EI).

Ces réfugiés ont été retenus, officiellement pour vérification d'identité, par les autorités turques qui les soupçonnent d'être liées au PKK, en rébellion armée depuis 1984 contre le gouvernement d'Ankara.
Une centaine d'entre eux avaient été remis en liberté la semaine dernière et avaient rejoint à Kobané les combattants kurdes qui luttent contre l'EI, selon un député du Parti démocratique populaire (HDP), Ibrahim Ayhan. Les autres avaient entamé une grève de la faim pour dénoncer leur détention dans une salle de sports de la ville frontalière turque de Suruç.

"Nous leur avons proposé deux solutions: soit de rentrer chez eux (en Syrie), soit s'installer dans un camp de réfugiés", a expliqué M. Ciftçi, qui a précisé que ceux qui préféraient rester en Turquie devaient y être officiellement enregistrés.

Quelque 200 000 Kurdes de Syrie ont franchi la frontière turque depuis un mois pour échapper à l'offensive des jihadistes de EI.

Les autorités turques ont remis en liberté lundi les derniers militants kurdes syriens d'un groupe d'environ 250 arrêtés il y a deux semaines, a indiqué un responsable local turc.Ankara soupçonnait ces activistes venus de la ville syrienne kurde de Kobané d'être liés aux rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK)."Les 95 personnes (encore détenues) ont été invités à se...