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Liban

Raï : « Nos députés sont un affront pour le Liban ! »

Le patriarche Raï prononçant son homélie au Collège patriarcal maronite, à Rome.

« Nos députés sont un affront pour le Liban. » Telle est la sentence prononcée à l'encontre des parlementaires – une fois de plus – par le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, qui se trouve en ce moment au Vatican, en réaction au résultat de la 13e séance parlementaire sans issue consacrée à l'élection présidentielle.
Célébrant la messe en l'église Saint-Maron du Collège patriarcal maronite à Rome, en présence de Georges Khoury, ambassadeur du Liban auprès du Saint-Siège, et de son épouse, le patriarche est revenu sur les deux thèmes majeurs qui font l'objet de ses homélies : l'appel aux grandes puissances et à l'Onu, pour mettre fin aux guerres en Syrie et en Irak et les reproches adressés à la Chambre.
« Ces députés sont un affront pour le Liban », a redit Mgr Raï, commentant le défaut de quorum de la dernière séance électorale.
Et d'ajouter : « Nos députés ont perdu la confiance du peuple qui leur a accordé un mandat pour élire à leur place un président et assumer leur devoir légal, qui ne se réglemente qu'à l'ombre d'un président de la République. »
« Le mandat qu'ils ont reçu du peuple n'est pas leur propriété pour qu'ils en disposent à leur guise, a ajouté le patriarche. Cest pourquoi nous les adjurons, au nom du peuple libanais, de prendre l'initiative d'élire un chef de l'État avant toute chose, notamment avant de songer à l'échéance législative. »

« Nos députés sont un affront pour le Liban. » Telle est la sentence prononcée à l'encontre des parlementaires – une fois de plus – par le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, qui se trouve en ce moment au Vatican, en réaction au résultat de la 13e séance parlementaire sans issue consacrée à l'élection présidentielle.Célébrant la messe en l'église...

commentaires (3)

AFFRONT... OU... À UN FANC ?

LA LIBRE EXPRESSION

17 h 25, le 14 octobre 2014

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Commentaires (3)

  • AFFRONT... OU... À UN FANC ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 25, le 14 octobre 2014

  • Dans le livre, figure un aveu de la part de l’ancien ministre de l’intérieur français durant le mandat de Sarkozy, Claude Géant, selon lequel une erreur énorme a été commise à l’encontre des Russes qu’il ne fallait pas marginaliser mais faire participer à la quête de solution. Interrogé par le JDC, Malbrunot approuve l’approche de Géant, mais lui ajoute aussi l’Iran. Il estime que sur le plan diplomatique, la clé était à Moscou et à Téhéran et reproche à Juppé de les avoir méprisés, snobés à Genève en 2012. Le journal rapporte aussi l’avis de Moktar Lamani, émissaire onusien selon lequel « il n’y aura pas de solution à la guerre en Syrie sans l’Iran, mais il peut très bien y en avoir une sans la France ».

    FRIK-A-FRAK

    17 h 44, le 13 octobre 2014

  • Dans ce bled, députés équivaut à malfaiteurs.

    Tabet Karim

    08 h 59, le 13 octobre 2014

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