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Sport - Football - Ligue des champions

Comme des champions...

Encore en plein doute vingt quatre heures avant la rencontre, les Parisiens, même sans Ibra, se sont sublimés pour réaliser un match énorme et faire tomber le grand Barça. Un exploit qui doit servir de déclic.

« On a peut-être une équipe faite pour l’Europe » : la phrase culte de Leonardo au soir d’une défaite à Reims en mars 2013 a pris tout son relief avec l’exploit du Paris SG contre Barcelone en Ligue des champions, dû à un regain de motivation. Et effectivement, ce PSG de C1, qui a fait mordre la poussière à un Barça jusqu’alors invaincu sans prendre le moindre but en sept matches toutes compétitions confondues (6 victoires, 1 nul), n’avait rien à voir avec le PSG de championnat (3 victoires, 5 nuls). Franck Fife/AFP

Le soir où ça comptait le plus et face à l'adversaire le plus dangereux du moment en Europe, le PSG est redevenu une grande équipe et un favori de la Ligue des champions – pas moins !
Le tout s'est produit au terme d'une opposition européenne d'un niveau fantastique, entre les félicitations du jury et l'excellence absolue. Si c'est un rêve, on le fera chaque nuit, mais il est possible que tout soit vrai et qu'on en parle des décennies durant.
On se racontera comment le PSG a terrassé le Barcelone de Messi en lui collant trois buts la saison où il n'en avait pas encore encaissé un seul en sept matchs de championnat ou de Ligue des champions. Comment dit-on exploit en espagnol ? C'en est un.
Ici, c'est Paris. Non, ici, c'est inouï. À ce rythme-là, Ibrahimovic va avoir du mal à retrouver une place de titulaire. « C'est bien que l'équipe prenne conscience qu'elle peut réaliser de grands matchs sans lui », se réjouit Laurent Blanc, qui va vivre une semaine sans polémique sur son manque d'envergure et ça va nous [lui] faire tout drôle.

Une rencontre de légende
Il faudra se souvenir longtemps de tout, comme de la première période, l'une des plus belles disputées par le PSG depuis son rachat par le Qatar. Une envie folle, un impact incroyable, un pressing dantesque pour récupérer le ballon et deux buts en point d'orgue (sur coups de pied arrêtés) pour un succès à la pause mérité et un Paris métamorphosé. « Je retiens la performance collective, sourit Blanc. On a retrouvé nos valeurs. J'espère que la saison est lancée. C'est notre match référence. »
Face à un grand Barça, le PSG a joué au football et a récolté tout ce qu'il est par essence : magique, renversant, titanesque émotionnellement, un mélange de désir et de plaisir. C'est d'ores et déjà l'un des plus grands matchs de l'histoire du PSG, une rencontre de légende aussi, pour puristes comme amateurs dilettantes. Parce que les deux équipes et les deux entraîneurs sont restés fidèles à leurs principes de jeu, de spectacle et de déséquilibre offensif.
Ce n'était pas forcément du football total mais une partie totale, d'une richesse technique et d'un savoir tactique dignes des matchs à élimination directe comme un quart ou une demi-finale. Le PSG a prouvé qu'il peut remporter la Ligue des champions en passant de la parole aux actes face à Barcelone, après avoir battu Chelsea (3-1) en avril.
« On peut lutter contre des équipes qui ont plus de vécu, rivaliser, conclut Blanc. Ce sont des bons signes mais, la Ligue des champions, ça dure longtemps, il faut surtout être en forme au printemps. » En attendant, le PSG décale son été en automne.

Les résultats d'hier

Groupe A
Atletico Madrid-Juventus 1-0
Malmö FF-Olympiakos Pirée 2-0.
Groupe B
FC Bale-Liverpool 1-0
PFC Ludogorets Razgrad-Real Madrid 1-2.
Groupe C
Zenit St-Petersburg-AS Monaco 0-0
Bayer Leverkusen-Benfica Lisbonne 3-1.
Groupe D
RSC Anderlecht-Borussia Dortmund 0-3
Arsenal-Galatasaray 4-1.

Le soir où ça comptait le plus et face à l'adversaire le plus dangereux du moment en Europe, le PSG est redevenu une grande équipe et un favori de la Ligue des champions – pas moins !Le tout s'est produit au terme d'une opposition européenne d'un niveau fantastique, entre les félicitations du jury et l'excellence absolue. Si c'est un rêve, on le fera chaque nuit, mais il est possible que...

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