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L'Otan parle de sécurité de la région balte l'oeil penché sur l'Ukraine

Les plus hauts responsables militaires de l'Otan ont ouvert samedi matin une réunion à Vilnius consacrée à la sécurité régionale et à leurs relations avec la Russie, quelques heures après la signature d'un cessez-le-feu à Minsk entre les séparatistes et Kiev.

Le mémorandum signé dans la nuit au bout de sept heures de négociations dans la capitale bélarusse, à 200 kilomètres de Vilnius, prévoit notamment un arrêt de l'usage des armes et un retrait de 15 km des artilleries lourdes des deux camps depuis leur "ligne de contact", a déclaré l'émissaire de Kiev, l'ex-président Leonid Koutchma.

Les chefs d'états-majors des 28 membres de l'Otan vont revoir les "relations futures entre la Russie et l'Otan", s'est borné à déclarer samedi le général Knud Bartels, qui préside la réunion du Comité militaire, la plus haute autorité militaire de l'Otan, sans réagir au mémorandum signé à Minsk.
"Le développement et l'implantation d'un plan de force très réactive sera au centre des discussions", a ajouté le général danois.

Au sommet de l'Alliance atlantique à Newport (Pays de Galles) au début du mois, l'Otan avait annoncé le maintien d'une "présence continue" dans la région, notamment grâce à la création d'une force très réactive capable de se déployer en quelques jours.

Le ministre lituanien de la défense, Jonas Vytautas Zukasa, a annoncé vendredi l'ouverture de centres régionaux de "commandement et de contrôle" dans quatre ou cinq pays, a savoir en Lituanie, Lettonie, Estonie, Pologne ou Roumanie. Les centres emploieront chacun jusqu'à 120 militaires, et seront responsables d'un "bataillon multinational" quand d'autres alliés se joindront aux forces américaines déjà déployées en Europe de l'Est, a-t-il précisé.

Lors de la réunion à Vilnius, les pays membres de l'Otan devraient annoncer leur contributions.
La Pologne et les pays baltes craignent fortement pour leur sécurité depuis l'annexion en mars de la Crimée par la Russie et le soutien de Moscou aux rebelles dans l'est de l'Ukraine.
Les discussions de Vilnius porteront également sur la mission de l'Otan en Afghanistan et la situation au Proche-Orient et la "pression des jihadistes du groupe Etat islamique (EI)", a ajouté le général Bartels.

La présidente lituanienne Dalia Grybauskaite, s'adressant aux chefs d'états-majors de l'Otan, a lancé pour sa part un appel pour que l'Otan fasse preuve "de dissuasion claire" soulignant que "le temps" était un facteur essentiel.
"Le manque de préparation ne peut être le point faible de notre stratégie", a-t-elle déclaré.

Les plus hauts responsables militaires de l'Otan ont ouvert samedi matin une réunion à Vilnius consacrée à la sécurité régionale et à leurs relations avec la Russie, quelques heures après la signature d'un cessez-le-feu à Minsk entre les séparatistes et Kiev.Le mémorandum signé dans la nuit au bout de sept heures de négociations dans la capitale bélarusse, à 200 kilomètres de...