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La Syrie critique la conférence de Paris tenue en son absence

Un haut responsable syrien s'est "étonné" que son pays n'ait pas été invité à la conférence internationale de Paris sur la lutte contre l'organisation de l'Etat islamique (EI) alors que l'ont été des pays que le régime accuse de favoriser le "terrorisme".

"La lutte anti-terroriste ne devrait pas être une (séance) de relations publiques. Tous les pays qui souffrent du terrorisme et qui luttent effectivement contre (ce fléau) devraient y participer", a affirmé le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Moqdad, cité mardi par l'agence Sana. "L'absence de la Syrie, qui lutte contre le terrorisme depuis au moins trois ans (date du début du soulèvement populaire contre Bachar el-Assad), aux réunions de Djeddah et de Paris, jette beaucoup de doutes" sur leurs objectifs, a-t-il ajouté.
M. Moqdad a fustigé le fait que des pays "exportateurs du terrorisme" se trouvaient aux premiers rangs dans ces réunions, faisant allusion à l'Arabie saoudite ou à la Turquie.

Le régime d'Assad accuse ces deux pays de financer les terroristes et de faciliter leur entrée en Syrie.
Réunis à Djeddah le 11 septembre, dix pays arabes, dont l'Arabie saoudite, avaient accepté de s'engager aux côtés des Etats-Unis dans la lutte contre l'EI en Irak et en Syrie. M. Moqdad a critiqué également les pays (occidentaux) qui affirment vouloir lutter contre les jihadistes de l'Etat islamique (EI) tout en "oubliant ceux du Front al-Nosra (branche syriennes d'el Qaëda) et les autres factions terroristes". Le terme "terroriste" désigne, dans le vocabulaire officiel utilisé à Damas, tous ceux qui se battent contre le régime d'Assad.

Selon le responsable syrien, ces pays "court-circuitent" la résolution 2170 du Conseil de sécurité" de l'ONU, qui vise à empêcher le recrutement et le financement des jihadistes en Syrie et en Irak. M. Moqdad a enfin affirmé que "des tentatives de pays occidentaux d'entrer en contact avec la Syrie sur le plan sécuritaire se poursuivaient", car ces pays savent que "nous sommes sincères dans notre lutte contre le terrorisme".

Lundi, 27 pays arabes et occidentaux se sont "engagés" à Paris "à soutenir le nouveau gouvernement irakien dans sa lutte contre Daech (acronyme arabe de l'EI) par tous les moyens nécessaires, y compris une aide militaire appropriée", selon le texte final de la réunion.

Un haut responsable syrien s'est "étonné" que son pays n'ait pas été invité à la conférence internationale de Paris sur la lutte contre l'organisation de l'Etat islamique (EI) alors que l'ont été des pays que le régime accuse de favoriser le "terrorisme".
"La lutte anti-terroriste ne devrait pas être une (séance) de relations publiques. Tous les pays qui souffrent du terrorisme et...