Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Syrie

Washington et Damas ne sont pas sur la même longueur d’onde contre l’EI

La diplomatie américaine a nié hier que Washington et Damas se retrouvent côte à côte dans une lutte commune contre l'État islamique, au moment où les États-Unis bombardent des positions jihadistes en Irak et où le régime syrien fait de même en Syrie. Refusant d'accorder quelque mérite que ce soit à l'armée syrienne qui se bat contre l'État islamique (EI), le département d'État a toutefois reconnu que l'élimination de combattants de ce groupe ultraradical, en Irak et en Syrie, était « une bonne chose ». La porte-parole du ministère, Marie Harf, a expliqué qu'en Irak, le gouvernement de Bagdad avait demandé une intervention américaine pour juguler l'offensive jihadiste, alors qu'en Syrie, le régime du président Bachar el-Assad serait responsable de la montée en puissance de l'EI et d'autres groupes jihadistes comme le Front al-Nosra.
Hier, les chasseurs-bombardiers de l'armée syrienne ont frappé pour le second jour consécutif des positions des jihadistes de l'EI dans leur bastion de la province de Raqqa, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Si, lors de ses bombardements des zones rebelles, l'armée largue des barils d'explosifs de ses hélicoptères, touchant sans distinction les civils, elle utilise dans ses raids contre l'EI des chasseurs-bombardiers tirant des missiles beaucoup plus précis.
De plus, les autorités syriennes et les rebelles ont conclu un accord de cessation de hostilités à Qadam, un quartier du sud de Damas qui fut durant plus d'un an un champ de bataille, a rapporté hier l'agence officielle Sana. « Les barrages de sable seront enlevés pour permettre l'ouverture des rues et le retour des citoyens » dans ce quartier du sud de Damas, situé sur la route menant à Deraa, la grande ville du sud de la Syrie, a déclaré le président du Comité central des réconciliations populaires, cheikh Jaber Issa. L'armée syrienne n'a jamais réussi à s'emparer de Qadam et cette région est tenue par les différentes factions rebelles à l'exception des jihadistes de l'État islamique (EI). Cet accord de « réconciliation » est survenu après la prise jeudi par l'armée syrienne d'une localité-clé, Mleiha, dans la banlieue de Damas après des mois de combats avec les rebelles.
Sur un autre plan, les autorités japonaises vérifiaient hier des informations publiées sur Internet selon lesquelles un Japonais aurait été enlevé et maltraité en Syrie par des militants islamistes.
(Source : AFP)

La diplomatie américaine a nié hier que Washington et Damas se retrouvent côte à côte dans une lutte commune contre l'État islamique, au moment où les États-Unis bombardent des positions jihadistes en Irak et où le régime syrien fait de même en Syrie. Refusant d'accorder quelque mérite que ce soit à l'armée syrienne qui se bat contre l'État islamique (EI), le département d'État a...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut