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Moyen Orient et Monde - Iran / Nucléaire

La rédaction de l’accord démarre ; le diable est dans les détails

Les négociations sur le programme nucléaire iranien entre les 5+1 (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) et l'Iran entrent demain à Vienne dans une nouvelle phase, non moins délicate que les précédentes : les grandes puissances et Téhéran vont commencer la rédaction d'un accord final.
Le diable a toutes les chances de se trouver dans les détails de ce texte, censé mettre fin à une controverse qui crée des tensions dangereuses et empoisonne les relations internationales depuis dix ans. Mohammad Javad Zarif, le ministre iranien des Affaires étrangères, estimait après la dernière réunion à Vienne en avril que la moitié environ des points délicats avaient été résolus. L'un des principaux sujets d'inquiétude, le réacteur à eau lourde d'Arak, semble ainsi avoir été réglé. D'autre part, les experts techniques de l'AIEA constatent, mois après mois, que Téhéran respecte à la lettre ses engagements pris à Genève. Le 17 avril, l'agence spécialisée de l'ONU évaluait ainsi que l'Iran avait réduit de 75 % son stock d'uranium enrichi à 20 %.
En se félicitant des dernières négociations à Vienne, M. Zarif notait aussi que « la partie difficile » commençait vraiment et que l'accord espéré pourrait être « torpillé » même si « 2 % des sujets discutés » ne faisaient pas l'objet d'un accord. Parmi les haies restant à franchir figurent les capacités d'enrichissement d'uranium qui resteront à l'Iran après une éventuelle entente, et notamment le nombre de centrifugeuses rapides de nouvelle génération que le pays pourrait continuer d'utiliser.
Les grandes puissances sont également préoccupées par les travaux de Téhéran sur les missiles balistiques, lesquels pourraient être capables d'emporter des charges nucléaires.
De son côté, le président iranien Hassan Rohani a affirmé hier avant la reprise des négociations avec les grandes puissances que l'Iran n'acceptera pas l'« apartheid nucléaire » en renonçant à son programme atomique mais est prêt à « plus de transparence ».
Le guide suprême de la révolution islamique iranienne, Ali Khamenei, a jugé pour sa part « stupide et idiote », hier, la volonté des Occidentaux de limiter le programme de missiles de l'Iran, rapporte IRNA. L'ayatollah a aussi appelé les gardiens de la révolution à produire massivement des missiles, lors d'une visite d'une foire d'aéronautique organisée par le puissant corps paramilitaire.
(Sources : agences)

Les négociations sur le programme nucléaire iranien entre les 5+1 (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) et l'Iran entrent demain à Vienne dans une nouvelle phase, non moins délicate que les précédentes : les grandes puissances et Téhéran vont commencer la rédaction d'un accord final.Le diable a toutes les chances de se trouver dans les détails de ce texte,...
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