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Un caméraman d'Al-Jazeera acquitté en Egypte

Un tribunal égyptien a acquitté dimanche 62 personnes, dont un caméraman d'Al-Jazeera, qui étaient accusées d'avoir participé durant l'été à des violences au Caire, a-t-on appris de source judiciaire.

 

Le ministère public accusait le reporter Mohamed Badr, de nationalité égyptienne, de "violence et de vandalisme (...) après une attaque contre un commissariat" quelques jours après la destitution le 3 juillet du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée.
Chaabane Saïd, l'avocat de M. Badr, a confirmé l'acquittement de son client et indiqué à l'AFP que "sa libération devait intervenir demain (lundi)" car M. Badr n'est cité dans aucune autre affaire.


Dans un autre procès, le parquet a cité à comparaître 16 Egyptiens et quatre étrangers--deux Britanniques, un Australien et une Néerlandaise--, les présentant comme "20 journalistes" d'Al-Jazeera. Il les accuse notamment d'avoir "diffusé de fausses nouvelles" faisant croire à une "guerre civile" en Egypte.


La chaîne satellitaire basée au Qatar --en froid avec les nouvelles autorités dirigées de facto par l'armée-- a dénoncé des "accusations idiotes et infondées" contre ses reporters.
Amnesty International a déploré un "revers majeur pour la liberté de la presse" qui "envoie le message effrayant qu'aujourd'hui, une seule version des faits est acceptable en Egypte: celle autorisée par les autorités".


Ces dernières accusent Al-Jazeera de soutenir, comme le Qatar, les Frères musulmans, la confrérie de M. Morsi, récemment déclarée "organisation terroriste" en Egypte.
Les pro-Morsi sont la cible d'une violente répression depuis l'éviction du seul président jamais élu démocratiquement dans le pays. Ils manifestent régulièrement pour réclamer le retour de M. Morsi au pouvoir, donnant souvent lieu à des heurts meurtriers avec les forces de l'ordre et des anti-Morsi.

Un tribunal égyptien a acquitté dimanche 62 personnes, dont un caméraman d'Al-Jazeera, qui étaient accusées d'avoir participé durant l'été à des violences au Caire, a-t-on appris de source judiciaire.
 
Le ministère public accusait le reporter Mohamed Badr, de nationalité égyptienne, de "violence et de vandalisme (...) après une attaque contre un commissariat" quelques jours...