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À La Une - Liban

Décès du réalisateur libanais Christian Ghazi

Le réalisateur libanais Christian Ghazi. Photo tirée de la page Facebook "FisheYeMediaLab".

Le réalisateur libanais Christian Ghazi est mort il y a deux jours. Peu connu du grand public, il s'est illustré par une œuvre engagée, indépendante et quasi-totalement détruite.

Christian Ghazi est né en 1934 à Antioche, en Turquie, d'une mère française et d'un père libanais. Il a grandi en Syrie, avant de s'installer au Liban. Il a été journaliste, prof de philo, écrit des poèmes, dirigé des pièces de théâtre, composé de la musique. Un vrai touche-à-tout mais qui avait fini par trouver que le cinéma était le meilleur moyen pour lui de s'exprimer, comme il le disait en 2003 au quotidien Daily Star.

Entre 1964 et 1988 Christian Ghazi a réalisé 41 documentaires qui ont tous été détruits. Ses premiers 14 documentaires, réalisés à la demande du ministère du Tourisme, ont été brûlés par la censure. Les films étaient jugés subversifs. Le reste de ses films a connu le même sort en 1988, aux mains d'une milice locale. "100 Visages pour un seul jour"  est son unique œuvre qui a survécu à la destruction. 

 

Le réalisateur libanais Christian Ghazi est mort il y a deux jours. Peu connu du grand public, il s'est illustré par une œuvre engagée, indépendante et quasi-totalement détruite.
Christian Ghazi est né en 1934 à Antioche, en Turquie, d'une mère française et d'un père libanais. Il a grandi en Syrie, avant de s'installer au Liban. Il a été journaliste, prof de philo, écrit des...

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