Le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, Sakr Sakr, a confirmé samedi lors d'un entretien avec la radio Voix du Liban (VDL, 100.5), l'identité d'un des kamikazes du double attentat suicide mercredi à Beyrouth près de l'ambassade d'Iran.
"Mouin Abou Dahr est bien un des deux kamikazes", a dit le juge Sakr Sakr. De son côté le procureur général par intérim de la Cour de cassation, le juge Samir Hammoud a indiqué "que les résultats des tests ADN ont confirmé que Mouin Abou Dahr est le premier kamikaze dans l'attentat près de l'ambassade d'Iran".
Vendredi, une source sécuritaire a dit à l'AFP que les autorités libanaises ont identifié l'un des deux auteurs du double attentat. L'homme, originaire de la ville portuaire de Saïda, dans le sud du pays, avait des liens avec des groupes salafistes, a-t-elle précisé.
La chaîne de télévision LBC avait précisé que Mouin Abou Dahr est un proche du cheikh salafiste recherché Ahmad al-Assir. La chaîne al-Jadeed a, de son côté, indiqué que le jeune homme vivait au Koweït depuis plusieurs années.
L'armée libanaise a affirmé que le père de Mouin Abou Dahr, Adnane, s'est rendu auprès des services de renseignements après avoir reconnu la photo de son fils qui a été diffusée dans les médias.
Mardi, un double attentat suicide revendiqué par un groupe lié à el-Qaëda a visé l'ambassade d'Iran à Beyrouth faisant au moins 23 morts, la première attaque contre la République islamique depuis le début du conflit en Syrie.
Selon l'armée libanaise, deux kamikazes ont commis ces attentats à Bir-Hassan, un quartier résidentiel du sud de Beyrouth à majorité chiite et bastion du Hezbollah.
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