Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Polémique

Damas accuse Washington de vouloir « faire échouer Genève 2 »

Les USA ont leurs « tactiques » mais le même but que leurs alliés : une transition sans Bachar el-Assad.
En visite pour quelques heures au Caire, première étape d’une tournée de 11 jours au Proche-Orient et dans le Golfe, le secrétaire d’État américain, John Kerry, a estimé devant un parterre de journalistes que les « différences de tactiques individuelles dans une politique n’impliquent pas qu’il y ait une différence dans l’objectif fondamental de la politique » menée.
« Nous partageons tous le même objectif (...), à savoir sauver l’État syrien et la mise en place d’un gouvernement de transition (...) qui puisse donner la chance au peuple de Syrie de choisir son avenir », a-t-il ajouté. « Nous pensons aussi qu’Assad, parce qu’il a perdu toute autorité morale, ne peut pas en faire partie » et « personne ne peut en fait répondre à la question de savoir comment mettre un terme à la guerre tant qu’Assad sera là-bas », a conclu le secrétaire d’État.
Le ministère syrien des Affaires étrangères s’est empressé de répondre : « Le secrétaire d’État John Kerry continue de faire des déclarations qui menacent de faire échouer la conférence de Genève, ce qui est une ingérence flagrante dans les affaires syriennes et une agression contre le droit du peuple syrien à tracer son avenir », ajoute le ministère dans un communiqué. « Si les États-Unis sont sincères dans leur coopération avec la Russie, Kerry doit comprendre que seul le peuple syrien a le droit de choisir ses dirigeants et son avenir politique, sans ingérence étrangère » et que « la réussite de Genève 2 dépend uniquement de la
volonté des Syriens de s’accorder entre eux pour faire cesser la violence et le terrorisme, et pour parvenir à une solution politique », poursuit le communiqué.
De son côté, et faisant écho aux propos de M. Kerry, Ahmad Jarba, chef de l’opposition syrienne, a déclaré hier que l’opposition ne participerait pas à la conférence de paix de Genève si aucun calendrier n’est fixé pour le départ du président Bachar el-Assad et si l’Iran y participe.
À quelques semaines de sa date prévue, déjà maintes fois reportée, la conférence Genève 2, censée réunir pouvoir et opposition pour trouver une solution politique au conflit en Syrie, semble plus que jamais incertaine.

(Source : AFP)
En visite pour quelques heures au Caire, première étape d’une tournée de 11 jours au Proche-Orient et dans le Golfe, le secrétaire d’État américain, John Kerry, a estimé devant un parterre de journalistes que les « différences de tactiques individuelles dans une politique n’impliquent pas qu’il y ait une différence dans l’objectif fondamental de la politique » menée....

commentaires (1)

Pendant ce temps l'opposition s'effiloche avec la démission de Abdel jabbar al oqaidi un mercenaire déçu de l'aide de ses sponsors , il déclare que Sfeiré la libérée était tombée par manque d'hommes plus que par manque d'armes qui sont allés remplir les casernes des résistances .

Jaber Kamel

12 h 21, le 04 novembre 2013

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Pendant ce temps l'opposition s'effiloche avec la démission de Abdel jabbar al oqaidi un mercenaire déçu de l'aide de ses sponsors , il déclare que Sfeiré la libérée était tombée par manque d'hommes plus que par manque d'armes qui sont allés remplir les casernes des résistances .

    Jaber Kamel

    12 h 21, le 04 novembre 2013

Retour en haut