Tout comme son épouse Eleni Zaroulia, il a aujourd’hui pleinement sa place sur l’échiquier politique grec, depuis qu’il a été élu député en juin 2012, avec 16 autres candidats d’Aube dorée. Sa femme Eleni a été reconduite par le gouvernement en janvier dernier à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe en tant que déléguée à la Commission sur... l’égalité et la non-discrimination. Propriétaire, selon les médias grecs, d’une maison de prostitution à Athènes, elle avait provoqué un incident parlementaire en octobre, qualifiant les immigrés de « sous-hommes » ayant « envahi » la Grèce et la contaminant « avec toutes les maladies qu’ils trimballent ».
Depuis l’assassinat, le 18 septembre, d’un rappeur antifasciste par un militant d’Aube dorée, dans une banlieue proche d’Athènes, le mouvement néonazi a adopté un profil bas, les descentes de police dans des locaux du parti se sont multipliées, et d’importantes manifestations ont dénoncé jour après jour une « montée du fascisme » dans le pays.
Démissions en bloc
Dans cette situation délicate, Nikos Michaloliakos a laissé planer le doute, jeudi soir, d’une démission en bloc des députés du parti. « Nous allons épuiser tous les moyens pour défendre notre honneur politique dans le cadre des droits constitutionnels », a déclaré aux médias le chef du parti, Nikos Michaloliakos, en sortant du Parlement. Un tel coup politique pourrait provoquer une campagne électorale pour une série d’élections partielles, au moment où la fragile coalition gouvernementale négocie avec les bailleurs de fonds internationaux pour sortir le pays de la crise.
(Source : AFP)
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LE MALHEUR C'EST, QU'AVEC LES ESTOMACS QUI SAIGNENT... GERMAIN EXIGE...IL VA SORTIR PLUS FORT...
SAKR LOUBNAN
15 h 09, le 28 septembre 2013