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Moyen Orient et Monde - Repère

L’état des moyens militaires en Syrie après le refus britannique

Le USS Barry, un destroyer américain, déployé en Méditerranée, alors qu'une frappe est imminente contre la Syrie. AFP PHOTO / US NAVY / ANDREA DECANINI

Si elle devait être lancée, une intervention contre la Syrie reposerait encore davantage sur les capacités militaires des États-Unis après le refus du Royaume-Uni d’engager des forces.

 

Plus que jamais en première ligne, les États-Unis n’ont cessé de renforcer leurs capacités déployées face aux côtes syriennes. Ils disposent désormais de cinq destroyers équipés de missiles de croisière capables de mener des attaques ciblées contre des dépôts de munitions ou des infrastructures stratégiques du régime de Bachar el-Assad. Le USS Stout était en route pour rejoindre dans cette zone le Mahan, le Ramage, le Barry et le Gravely, a indiqué jeudi un responsable américain de la Défense. L’US Navy garde secret le nombre de missiles Tomahawk que chacun de ces navires emporte, mais la plupart des analystes navals l’estiment à une quarantaine. L’armée américaine peut également compter sur deux bases aériennes en Turquie, à Izmir et Incirlik. En outre, plusieurs navires du 26e corps expéditionnaire des marines mouillent actuellement dans un port des Émirats arabes unis, et les porte-avions Truman et Nimitz se trouvent dans le nord de l’océan Indien.


Seul pays européen susceptible d’intervenir à ce stade, la France dispose en Méditerranée de frégates porte-hélicoptères, tandis que le porte-avions Charles-de-Gaulle est basé dans le port de Toulon. Paris a aussi des avions à Djibouti (7 Mirage 2000) et Abou Dhabi (6 Rafale).

 

Dans la région, la Turquie, deuxième plus grande armée en nombre après les États-Unis au sein de l’OTAN, pourrait être appelée à jouer un rôle important si l’intervention s’étendait. Elle peut en théorie mettre à contribution l’ensemble de ses forces armées, soit quelque 510 000 hommes, et une aviation forte de 354 appareils de combat, essentiellement des F-16 américains. La Turquie héberge actuellement des systèmes de défense antimissiles Patriot fournis par les armées américaine, allemande et néerlandaise, au titre de l’OTAN, pour la protéger contre d’éventuels missiles syriens.

 

La participation des pays du Golfe devrait être simple et limitée : pas de soutien matériel, en dehors de l’utilisation des bases américaine et française, mais un appui politique.

Si elle devait être lancée, une intervention contre la Syrie reposerait encore davantage sur les capacités militaires des États-Unis après le refus du Royaume-Uni d’engager des forces.
 
Plus que jamais en première ligne, les États-Unis n’ont cessé de renforcer leurs capacités déployées face aux côtes syriennes. Ils disposent désormais de cinq destroyers équipés de missiles de...

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