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À La Une - Terrorisme

Attentat en Bulagrie : le Hezbollah dénonce une "campagne israélienne"

Naïm Kassem assure que les accusations de l'Etat hébreu n'empêcheraient pas son parti de continuer à s'armer.

Le Hezbollah dénonce les accusations d'Israël. Photo d'archives.

Le Hezbollah a accusé mercredi Israël de susciter une "campagne internationale de calomnies" contre lui, après que la Bulgarie a accusé le mouvement chiite libanais d'implication dans l'attentat anti-israélien ayant fait six morts en juillet 2012.

Le numéro deux du parti, Naïm Kassem, a dénoncé dans un discours "la campagne d'accusations, d'allégations et de calomnies menée par Israël contre le Hezbollah" sans commenter directement les accusations de Sofia.
"Nous ne cèderons pas aux pressions", a-t-il affirmé, selon des propos rapportés par l'Agence nationale d'information (ANI). Il a assuré que ces accusations n'empêcheraient pas le Hezbollah, qui prône la lutte armée contre Israël, de continuer à s'armer.

Mardi, le ministre bulgare de l'Intérieur Tsvetan Tsvetanov a indiqué qu'"il y a des informations concernant des financements et une appartenance au Hezbollah de deux personnes", dont l’auteur de l’attentat. "Nous pouvons en tirer la conclusion légitime que les deux personnes, dont les identités ont été établies, font partie de l’aile militaire du Hezbollah", a-t-il ajouté.

Israël a accusé depuis le jour de l'attentat l'Iran d'en être le commanditaire, et le Hezbollah d'en avoir été l'exécutant, ce que Téhéran nie. Mardi après l'annonce bulgare, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, a appelé l’Union européenne à "tirer les conclusions quant à la vraie nature du Hezbollah".

"Israël mène une campagne pour diaboliser le Hezbollah (...) aux yeux des gens et des Etats car il n'a pas réussi à le vaincre", a poursuivi cheikh Kassem. Il faisait allusion à la guerre de 2006 entre l'Etat hébreu et le Hezbollah chiite, au bout de laquelle Israël n'est pas parvenu à neutraliser ce parti allié des régimes syrien et iranien.

Le Premier ministre Nagib Mikati a annoncé, pour sa part, mardi que le Liban allait "coopérer" avec Sofia "pour élucider" les circonstances de l’attentat.
 

À l’étranger, Washington a rapidement réagi à la nouvelle, le conseiller spécial du président Barack Obama pour la lutte contre le terrorisme, John Brennan, probable futur chef de la CIA, a ainsi demandé aux pays européens de prendre " des mesures préventives " pour mettre au jour les infrastructures du Hezbollah ainsi que ses réseaux opérationnels et financiers.

 

La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a estimé, de son côté, qu’il fallait encore examiner "sérieusement" les implications des déclarations bulgares. " L’UE et les États membres examineront la réponse appropriée en fonction de tous les éléments identifiés par les enquêteurs ", a-t-elle dit.

 

Selon des analystes, la désignation du Hezbollah pourrait fournir aux États-Unis un argument de poids pour convaincre l’UE, dont la Bulgarie est membre, d’inclure ce mouvement, grand allié de l’Iran et de la Syrie, sur sa liste noire des organisations terroristes.

 

Pour mémoire

« L’homme parlait anglais, avec un accent peut-être arabe... »

 

 

Le Hezbollah a accusé mercredi Israël de susciter une "campagne internationale de calomnies" contre lui, après que la Bulgarie a accusé le mouvement chiite libanais d'implication dans l'attentat anti-israélien ayant fait six morts en juillet 2012. Le numéro deux du parti, Naïm Kassem, a dénoncé dans un discours "la campagne d'accusations, d'allégations et de calomnies menée par Israël...

commentaires (1)

E V I D E M M E N T !!! on peut pas le vaincre militairement, on utilise de lâches prêtextes pour le nuire à ce hezb RESISTANT.

Jaber Kamel

12 h 34, le 06 février 2013

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Commentaires (1)

  • E V I D E M M E N T !!! on peut pas le vaincre militairement, on utilise de lâches prêtextes pour le nuire à ce hezb RESISTANT.

    Jaber Kamel

    12 h 34, le 06 février 2013

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