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Moyen Orient et Monde - Proche-Orient

Israël exige la fin des tirs depuis Gaza avant d’envisager une trêve

Fabius à Jérusalem ; un émissaire israélien est arrivé au Caire.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a déclaré hier à la radio publique israélienne qu’Israël était prêt à envisager une trêve à condition que tous les groupes armés palestiniens de Gaza stoppent leurs tirs, avant de s’entretenir avec son homologue français Laurent Fabius en visite à Jérusalem. « La guerre doit être évitée et peut être évitée. Le président de la République française François Hollande m’a demandé de venir parce que nous sommes dans une situation d’urgence », a de son côté déclaré M. Fabius aux journalistes qui l’accompagnent en Israël et dans les territoires palestiniens. « La solution est un cessez-le-feu (...). Nous sommes ici, nous qui parlons aux uns et aux autres. (...) Nous insistons sur l’urgence et la nécessité de trouver un cessez-le-feu », a insisté le chef de la diplomatie française.
La visite de M. Fabius survient au cinquième jour de l’opération israélienne Pilier de défense contre les groupes armés palestiniens de la bande de Gaza, que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est dit hier prêt à « étendre significativement ». Mais Londres a prévenu qu’une opération terrestre à Gaza pourrait « coûter » à Israël « une grande partie » de son soutien international et qu’elle « menacerait de prolonger le conflit », tout en réaffirmant que le Hamas était « le premier responsable » de l’escalade.
De même, le président américain Barack Obama a estimé hier que les tirs de roquettes en direction d’Israël avaient « précipité » la crise à Gaza. « Les États-Unis soutiennent complètement le droit d’Israël de se défendre », a-t-il déclaré. « Si cela peut être accompli sans l’accroissement des activités militaires à Gaza, c’est préférable », a-t-il néanmoins ajouté. Le président a dans la foulée estimé que la possibilité d’une « solution à deux États serait repoussée très loin dans l’avenir » sans la fin des violences.

« M. Morsi ne daigne pas nous parler »
Parallèlement, un haut responsable palestinien à Gaza a déclaré hier, sous couvert d’anonymat, qu’une trêve était possible dans les prochaines 48 heures : « Il y a des discussions sérieuses en vue de parvenir à une trêve et des arrangements pourraient être trouvés aujourd’hui ou demain. » Le président égyptien Mohammad Morsi s’était déjà montré optimiste samedi, évoquant des contacts avec les deux camps et « quelques indications sur la possibilité d’un cessez-le-feu bientôt ».
Toutefois, relativisant les efforts égyptiens pour une trêve, un haut responsable gouvernemental israélien a souligné sous couvert d’anonymat que « le problème, c’est qu’il n’y a plus de contact direct avec les Égyptiens, car M. Morsi ne daigne pas nous parler ». Selon des responsables égyptiens, un émissaire israélien est arrivé hier au Caire pour la poursuite des négociations, jusqu’ici qualifiées de « positives » par un responsable du Hamas.
Dans ce contexte, une délégation de la Ligue arabe, conduite par son secrétaire général Nabil el-Arabi et comprenant des ministres des Affaires étrangères des États membres, se rendra demain dans la bande de Gaza pour manifester sa solidarité avec les Palestiniens de l’enclave côtière, a-t-on appris officiellement hier. Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, se joindra à cette délégation, ont annoncé hier soir les services du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.

Abdallah-Blair
De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, va s’entretenir demain avec la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton et proposer de réunir le quartette international pour le Proche-Orient (États-Unis, Russie, Union européenne, ONU), sur la situation à Gaza, selon l’agence publique Ria Novosti.
Toujours au niveau diplomatique, le roi jordanien Abdallah II a appelé hier à intensifier les efforts en vue « d’arrêter l’agression » militaire israélienne à Gaza lors d’un entretien avec l’envoyé spécial du quartette au Proche-Orient, Tony Blair, selon un communiqué du palais royal. Le souverain jordanien a par ailleurs estimé que l’opération militaire israélienne « entrave les efforts de paix » et « représente une menace pour la sécurité et la stabilité de la région, aggravant les souffrances du peuple palestinien dans la bande (de Gaza) ».
(Source : agences)
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a déclaré hier à la radio publique israélienne qu’Israël était prêt à envisager une trêve à condition que tous les groupes armés palestiniens de Gaza stoppent leurs tirs, avant de s’entretenir avec son homologue français Laurent Fabius en visite à Jérusalem. « La guerre doit être évitée et peut être...

commentaires (3)

PURE Intoxication Propagandiste. Quelle Trêve !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

15 h 38, le 19 novembre 2012

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Commentaires (3)

  • PURE Intoxication Propagandiste. Quelle Trêve !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    15 h 38, le 19 novembre 2012

  • En fait, ils ont raison ici. Ceux qui tirent des roquettes à partir de Gaza contre les populations civiles en Israël sont responsables. Mais, prendre cela comme excuse pour des opérations militaires de cette envergure, est plus condamnable aussi...

    SAKR LEBNAN

    13 h 16, le 19 novembre 2012

  • fabius , il négocie pour qui ??

    Jaber Kamel

    07 h 21, le 19 novembre 2012

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