Le bureau de presse de M. Layoun explique ainsi que les travaux menés actuellement sur le bien-fonds 1370 où se trouvent les restes de l’hippodrome romain englobent essentiellement des travaux de « désherbage, de nettoyage et de balayage des décombres ». Il s’agit de travaux « sur lesquels les trois ministres ont fait l’impasse durant leur mandat », ajoute le bureau du ministre Layoun, précisant que ces mesures visent à « mettre en relief les découvertes archéologiques et permettre ainsi de les scanner en trois dimensions, ce qui facilite le processus de préservation sur le site ».
Critiquant certaines pratiques qui auraient porté préjudice au patrimoine et auxquelles avaient eu recours les anciens ministres Tarek Mitri, Salim Wardy et Tammam Salam, le bureau de presse de M. Layoun affirme que « le ministère de la Culture ne suivra pas l’exemple de M. Mitri ni de ses deux collègues, mais donnera l’ordre pour préserver les vestiges de l’hippodrome romain selon les normes scientifiques adéquates ». Le ministère de la Culture « sait que les trois ministres sont conscients du bien-fondé de sa position, mais leurrent l’opinion publique pour dénaturer la vérité et servir la Maison du centre (l’ancien Premier ministre Saad Hariri) au détriment de l’intérêt public », conclut le bureau de presse de M. Layoun.
commentaires (3)
Ah pardon, je pensais que l'on parlait du port phénicien.
Robert Malek
08 h 26, le 27 juillet 2012