Rechercher
Rechercher

À La Une - Rappel

Les promesses successives de démocratisation du régime syrien

Voici un résumé des promesses successives faites par le régime syrien pour instaurer des réformes dans le pays et mettre fin au mouvement de contestation dont la répression a fait, selon l'ONU, plus de 3.000 morts depuis la mi-mars :

 

- Le 14 avril, le président syrien Bachar el-Assad annonce la libération des personnes arrêtées depuis le début du mouvement de contestation, le 15 mars, à l'exception de celles qui ont commis des "actes criminels".

 

- Le 21 avril, le président promulgue trois décrets répondant aux revendications des manifestants : la levée de l'état d'urgence imposé depuis 1963, l’abolition de la Cour de sûreté de l’État et l’autorisation sous conditions des manifestations pacifiques. Le lendemain, la répression fait 80 morts selon les militants.

 

- Le 31 mai, M. Assad annonce une amnistie générale, incluant les membres des Frères musulmans, une organisation bannie en Syrie, et tous les détenus politiques.

 

- Le 1er juin, le président annonce la création d'un organisme "chargé de jeter les bases d'un dialogue national, de déterminer son mécanisme et son programme". Le lendemain, l'opposition syrienne, réunie à Antalya (Turquie), exige sa "démission immédiate".

 

- Le 20 juin, dans un discours télévisé, M. Assad évoque à nouveau un "complot" contre la Syrie après l’avoir évoqué une première fois le 30 mars, lors de sa première intervention publique depuis le début des manifestations. Il affirme qu'il n'y aura pas de réformes "dans le sabotage et le chaos" et préconise un "dialogue national" qui pourrait aboutir à une nouvelle Constitution. Les militants pro-démocratie rejettent cependant tout dialogue qui n'impliquerait pas un changement de régime.

 

- Le 4 août, le régime syrien autorise le multipartisme et fixe les conditions de création et de fonctionnement des nouveaux partis appelés à évoluer pour l'instant dans l'ombre du Baas, auquel la Constitution garantit le statut de "dirigeant de l’État et de la société".

 

- Le 18 août, M. Assad annonce la fin des opérations militaires juste avant une réunion du Conseil de sécurité, mais cette mesure n'est pas suivie d'effets. Le 22 août, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon juge "problématique" l'incapacité de M. Assad à respecter ses promesses.

 

- Le 15 octobre, le président annonce la formation d'un comité chargé d'élaborer dans un délai de quatre mois un projet de nouvelle Constitution. Il s'agissait de l'une des principales revendications de l'opposition au début du mouvement, mais cette dernière exige désormais le départ de Bachar el-Assad.

 

- Le 2 novembre, la Ligue arabe fait part d'un accord avec la Syrie sur un plan prévoyant l'arrêt total des violences, la libération des personnes arrêtées dans le cadre de la contestation, l'évacuation des villes en proie à des conflits armés et la libre circulation des observateurs et de la presse dans le pays, avant l'ouverture d'un dialogue national. Le 16 octobre, la Ligue arabe avait demandé la tenue rapide d'une "conférence de dialogue national" entre le gouvernement syrien et l'opposition, pour mettre fin aux violences et "éviter une intervention étrangère".

 

Malgré ces engagements successifs, le régime poursuit la répression à travers le pays.

 

Voici un résumé des promesses successives faites par le régime syrien pour instaurer des réformes dans le pays et mettre fin au mouvement de contestation dont la répression a fait, selon l'ONU, plus de 3.000 morts depuis la mi-mars :
 
- Le 14 avril, le président syrien Bachar el-Assad annonce la libération des personnes arrêtées depuis le début du mouvement de contestation, le 15...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut