Quatre blessés, dont deux grièvement, dans une frappe israélienne sur des habitations au Liban-Sud : Jour 112 de la guerre Hamas-Israël

Merci d'avoir suivi notre couverture en direct de la guerre entre le Hamas et Israël et de ses répercussions dans la région, notamment au Liban-Sud.

Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.

Les houthis revendiquent une attaque contre un "pétrolier britannique" dans le golfe d'Aden, rapporte l’AFP. 

La frappe a provoqué un incendie, mais l'équipage a été déclaré sain et sauf.

L'Arabie saoudite s'est félicitée de la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) concernant Israël, appelant la communauté internationale à "faire rendre des comptes à Israël" pour ses "violations systématiques" du droit international, rapporte l’AFP.

Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, le royaume a également appelé à "davantage de mesures" pour parvenir à un "cessez-le-feu dans la bande de Gaza" et fournir "une protection au peuple palestinien".

Le patron de la CIA, le service de renseignement américain, va rencontrer « dans les tout prochains jours à Paris » de hauts responsables égyptien, israélien et qatari pour tenter de conclure un accord entre Israel et le Hamas au sujet de Gaza, a indiqué à l'AFP une source sécuritaire d'un Etat impliqué dans les négociations.

Cette source confirmait ainsi des informations du quotidien américain Washington Post selon lesquelles le président Joe Biden compte très prochainement envoyer Williams Burns en Europe pour essayer de négocier la libération des otages toujours retenus dans la bande de Gaza en échange d'une trêve des combats de deux mois.

Le Qatar s'est félicité de la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) appelant Israël à empêcher tout acte éventuel de "génocide" et à autoriser l'accès humanitaire à Gaza, saluant "une victoire pour l'humanité”, rapporte l’AFP.

Dans un communiqué, le ministère qatari des Affaires étrangères a "salué les mesures provisoires ordonnées par la CIJ", se félicitant d'une "victoire pour l'humanité (...) et la justice internationale".

🔴 URGENT: Des frappes israéliennes sur trois habitations dans le village de Beit Lif (caza de Bint Jbeil) ont blessé quatre personnes, rapporte notre correspondant au Liban-Sud.

Deux d'entre elles sont dans un état critique, a-t-il ajouté.

Des ambulances se sont précipitées vers la zone, selon des habitants de la région.

Un navire marchand a été touché vendredi par "un missile" au large du Yémen, qui a provoqué un incendie à bord, a annoncé la société privée de risques maritimes Ambrey, selon l'AFP.

"Ambrey a pris connaissance d'un incident en cours au sud-est d'Aden", a-t-elle indiqué. "Un navire marchand a été touché par un +missile+, provoquant un incendie", a ajouté Ambrey, précisant que l'équipage était jusqu'ici "sain et sauf".

Le président américain Joe Biden a discuté avec l'émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, des « derniers événements en Israël et à Gaza, y compris des efforts de libération des otages enlevés par le Hamas », a annoncé vendredi la Maison Blanche, selon l'AFP.

L'échange entre les deux dirigeants intervient au moment où le chef de la CIA doit rencontrer en Europe ses homologues israélien et égyptien, ainsi que le Premier ministre qatari, dans l'espoir de négocier une trêve à Gaza et une libération des otages, selon plusieurs médias américains.

Que faut-il savoir sur la présence du Hamas au Liban ?

De l'impact des accords d'Oslo sur la popularité du Hamas au sein des camps palestiniens au Liban à sa relation actuelle avec le Hezbollah, Hassan Qotob, chercheur au Lebanese Center for Research and Consulting, revient sur l’histoire de ce mouvement palestinien actif au Liban.

Les États-Unis maintiennent leur position concernant la plainte pour génocide déposée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice et estiment qu'elle est « infondée », a affirmé un porte-parole du département d'État américain au Times of Israel.

« Nous continuons de croire que les allégations de génocide sont infondées et notons que la Cour n'a pas conclu à un génocide ou appelé à un cessez-le-feu dans sa décision. La CIJ a appelé à la libération inconditionnelle et immédiate de tous les otages détenus par le Hamas », a déclaré le porte-parole.

L'Égypte a exprimé sa déception à l'égard de la décision rendue aujourd'hui par la Cour internationale de justice.

Le ministère des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué qu'il avait espéré une ordonnance de cessez-le-feu, ce que la Cour de La Haye n'a pas réussi à faire aujourd'hui, bien qu'elle ait mis en œuvre six autres mesures visant à prévenir le génocide et à accroître l'aide à l'enclave palestinienne.

L'Égypte a demandé à Israël de se conformer immédiatement aux ordres du tribunal.

Le patron de l'Organisation mondiale de la santé a réfuté les accusations de "collusion" avec le Hamas lancées par Israël la veille.

"De telles allégations fausses sont préjudiciables et peuvent mettre en danger notre personnel qui risque sa vie pour servir les personnes vulnérables", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, sur X (ex-Twitter). "En tant qu'agence des Nations Unies, l'OMS est impartiale et oeuvre pour la santé et le bien-être de tous", a-t-il ajouté".

Plus de détails ici  

4. « Permettre la fourniture des services de base et de l'aide humanitaire dont les Palestiniens ont urgemment besoin ».

5. « Empêcher la destruction et assurer la préservation des preuves liées aux allégations d'actes relevant de l'article II de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide [...]. Israël n'agira pas pour refuser ou restreindre l'accès à Gaza des missions d'établissement des faits, des mandats internationaux et d'autres organismes ».

6. Soumettre à la Cour un rapport sur toutes les mesures prises dans un délai d'un mois.

La Cour internationale de justice (CIJ) a pris six mesures provisoires à la suite des plaintes de génocide déposées par l'Afrique du Sud contre Israël. En résumé, Israël doit :

1. Prendre toutes les mesures en son pouvoir pour empêcher : le meurtre ou l'atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale des Palestiniens ; la soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ; et l'imposition de mesures visant à empêcher les naissances.

2. Veiller à ce que ses militaires ne commettent aucun des actes décrits ci-dessus.

3. « Empêcher et punir l'incitation directe et publique à commettre un génocide » en ce qui concerne les Palestiniens de la bande de Gaza.

L'Union européenne attend une mise en oeuvre « complète et immédiate » du verdict rendu par la Cour internationale de justice (CIJ), rapporte l'AFP.

Les décisions « de la Cour internationale de Justice sont contraignantes pour les Parties et celles-ci doivent s'y conformer. L'Union européenne attend leur mise en oeuvre complète, immédiate et effective », a indiqué un communiqué commun du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell et de la Commission européenne.

L'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé s'être séparée de « plusieurs » de ses employés, accusés par les autorités israéliennes d'être impliqués dans l'attaque meurtrière du 7 octobre, selon l'AFP.

« Les autorités israéliennes ont fourni à l'Unrwa des informations sur l'implication supposée de plusieurs de ses employés » dans les attaques, indique un communiqué du chef de l'agence, Philippe Lazzarini. « J'ai décidé de résilier immédiatement les contrats de ces membres du personnel et d'ouvrir une enquête afin que la vérité soit établie sans délai ».

« Les Etats-Unis sont extrêmement préoccupés par les allégations selon lesquelles 12 employés de l'Unrwa pourraient avoir été impliqués dans l'attaque terroriste du Hamas contre Israël le 7 octobre », a indiqué le porte-parole du département d'Etat Matthew Miller dans un communiqué.

(Photo: Remko de Waal/ANP/AFP)

L'arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) a été lu à haute voix aujourd'hui par sa présidente, Joan E. Donoghue. Avocate et juriste américaine, elle a été conseillère juridique de l'ancienne secrétaire d'État américaine Hillary Clinton et de l'ancien président américain Barak Obama.

Mme Donoghue a été élue pour la première fois à la CIJ par le Conseil de sécurité des Nations unies en 2010, réélue en 2014, puis élue par ses co-juges en tant que présidente en 2021.

Elle est la 26e présidente de la CIJ, la deuxième femme et la troisième Américaine à occuper ce poste. 

(Joan E. Donoghue à la Haye Photo: Remko de Waal/ANP/AFP)

Les Fédérations juives d'Amérique du Nord ont qualifié la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) de « profondément défectueuse », selon le Haaretz.

Le groupe a également « affirmer le droit d'Israël à continuer de se défendre contre les attaques continues du Hamas, du Hezbollah et des houthis ».

Kenneth Roth, ancien directeur exécutif de Human Rights Watch, a commenté la décision de la CIJ, déclarant sur X qu'il était "remarquable" que même le juge israélien, Aharon Barak, se soit joint à la Cour "sur les points de la prévention et de la répression de l'incitation aux actes génocidaires et de l'octroi d'une aide humanitaire suffisante pour mettre fin aux graves privations".

Seule la juge ougandaise Julia Sebutinde a voté contre.

Des missiles ont été tirés depuis le Liban-Sud en direction de la Galilée, dans le nord d'Israël, au cours des 30 dernières minutes, a affirmé une source sécuritaire à notre correspondant.

Pendant ce temps, des tirs d'artillerie israéliens ont visé la périphérie ouest de Tayr Harfa et de Wadi Hamoul (caza de Tyr), selon une source de sécurité.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré, dans une publication sur X, que "la CIJ a dépassé les bornes en accédant à la demande antisémite de l'Afrique du Sud de discuter des allégations de génocide à Gaza".

"L'État d'Israël n'a pas besoin qu'on lui donne des leçons de morale pour faire la distinction entre les terroristes et la population civile de Gaza", a-t-il ajouté.

"Ceux qui cherchent la justice ne la trouveront pas sur les fauteuils en cuir des salles d'audience de La Haye. Ils la trouveront dans les tunnels du Hamas à Gaza, où 136 otages sont détenus et où se cachent ceux qui ont assassiné nos enfants", a-t-il poursuivi.

Voici les principales conclusions de la Cour pénale internationale aujourd'hui :

- Deux semaines après que l'Afrique du Sud a présenté son dossier contre la guerre d'Israël à Gaza, la plus haute juridiction des Nations unies a décidé qu'Israël devait "prendre toutes les mesures" pour prévenir les actes de génocide dans l'enclave. Il a également été ordonné à Israël de présenter, dans un mois, un rapport détaillant les mesures prises en ce sens.

- La Cour n'a pas ordonné de cessez-le-feu immédiat.

- La Cour demande à Israël de faciliter l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

- La Cour rendra finalement un verdict sur l'allégation de génocide de l'Afrique du Sud, mais cela ne devrait pas se faire avant des années.

- Les autorités palestiniennes ont réagi au jugement en déclarant qu'il "donnait raison à l'humanité et au droit international".

- Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que son pays menait une "guerre juste, semblabe à nulle autre" et qu'Israël continuerait à se défendre et à défendre ses citoyens dans le respect du droit international.

Il y a "une frustration et un ressentiment" dans la bande de Gaza, parce que "la seule chose que chaque personne" souhaite est la cessation des hostilités, a rapporté le correspondant d'Al Jazeera à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, Hani Mahmoud.

"Ils attendaient cette déclaration qui aurait pu soulager toute une population largement déplacée et, plus profondément, traumatisée par les bombardements qui se poursuivent dans la bande de Gaza. Jusqu'à ce que la déclaration soit lue, les bombardements se poursuivaient dans la ville de Khan Younès et dans la partie nord du territoire", a indiqué M. Mahmoud.

"Les gens veulent simplement que cela s'arrête parce qu'ils veulent retrouver une vie normale. Mais la déclaration ne leur a pas donné cette possibilité, et c'est pourquoi ils sont inquiets", conclut Mahmoud.

L'ordonnance rendue par la plus haute juridiction de l'ONU est "un avertissement important qu'aucun Etat n'est au-dessus de la loi", a réagi le ministre des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, Riyad al-Maliki, dans un message vidéo.

"Les Etats ont désormais l'obligation juridique claire de mettre fin à la guerre génocidaire d'Israël contre le peuple palestinien de Gaza", poursuit-il après la décision de la Cour internationale de justice qui appelle Israël à faire tout son possible pour "empêcher" tout éventuel acte de "génocide" dans la bande de Gaza.

Réagissant à la décision de la CIJ, Alonso Gurmendi, maître de conférences en relations internationales au Kings College, a déclaré que la décision de la Cour était conforme aux attentes.

"La Cour aurait pu faire plus ? Oui. La Cour aurait pu en faire moins ? Oui. S'agit-il d'une "victoire" pour l'Afrique du Sud ? Oui. Est-ce la meilleure victoire du siècle ? Non", a-t-il déclaré.

Il a également noté que "l'affirmation d'Israël, selon laquelle il ne fait rien de mal et qu'il peut continuer à agir comme il le fait actuellement, a été réfutée".

Dans un communiqué, le Hezbollah a affirmé avoir utilisé, pour la première fois un missile de type Falaq 1 en menant à 13h une attaque contre la caserne israélienne « Maalih Golan », située face à la localité libanaise de Kfarchouba et aux fermes de Chebaa occupées.

Retrouvez ici quelques explications sur ce type de missiles. 

⚡️La décision de la Cour internationale de justice est "un développement important" qui "contribue à isoler Israël" et "dénoncer ses crimes" dans la bande de Gaza, a réagi vendredi le mouvement islamiste palestinien Hamas dans un communiqué.

La plus haute juridiction de l'ONU a notamment appelé Israël à s'abstenir de tout éventuel acte génocidaire alors qu'il poursuit son opération militaire dans la bande de Gaza.

Lubna Farhat, membre du conseil municipal de Ramallah, a déclaré à la chaîne Al Jazeera qu'elle était quelque peu déçue par la décision de la CIJ, tout en reconnaissant qu'il s'agissait d'un moment historique.

"Nous sommes très reconnaissants à l'Afrique du Sud d'avoir déposé ce dossier, mais ce à quoi les Palestiniens aspiraient, c'était un cessez-le-feu immédiat", a déclaré Mme Farhat.

Elle a ajouté que cette décision ne ferait qu'"intensifier" les attaques des colons israéliens en Cisjordanie occupée et renforcer leur sentiment d'impunité.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a publié une déclaration vidéo en réponse à la décision de la CIJ, sur son compte X officiel.

Il déclare dans cette vidéo qu'Israël mène une "guerre juste, qui ne ressemble à nulle autre". Il ajoute qu'Israël continuera à se défendre et à défendre ses citoyens dans le respect du droit international.

Réagissant à la décision de la CIJ, Heidi Matthew's, professeur adjoint de droit, a déclaré qu'il s'agissait d'une "grande victoire pour les défenseurs de la cause palestinienne".

Selon elle, les mesures prises par la Cour montrent qu'il est "plausible pour les Palestiniens de Gaza de réclamer une protection contre le génocide" et que "le besoin de protection est urgent".

"Cela signifie que pour que les États remplissent leurs obligations internationales au titre de la Convention sur le génocide, ils doivent faire quelque chose. Par exemple, les États qui exportent des armes ou de la technologie militaire vers Israël doivent cesser de le faire", a-t-elle ajouté sur X.

Des sirènes d'alarme retentissent à Sderot, près de la frontière avec Gaza, après que la CIJ a rendu son verdict sur les accusations de génocide avancées par l'Afrique du Sud contre Israël, rapporte le Haaretz.

Balkees Jarrah, directeur associé de la justice internationale à Human Rights Watch (HRW), a déclaré que « la décision historique de la Cour internationale met Israël et ses alliés en garde contre la nécessité d'une action immédiate pour empêcher un génocide et d'autres atrocités contre les Palestiniens de Gaza ».

Ces commentaires ont été publiés par Omar Shakir, directeur de HRW pour Israël et la Palestine, sur X.

M. Jarrah a ajouté que « les gouvernements doivent de toute urgence user de leur influence pour faire en sorte que l'ordonnance soit appliquée ».

« La décision rapide de la CIJ est une reconnaissance de la situation désastreuse à Gaza, où les civils sont confrontés à la famine et sont tués quotidiennement à des niveaux sans précédent dans l'histoire récente d'Israël et de la Palestine », a-t-il conclu.

Le ministère palestinien des Affaires étrangères s'est félicité de la décision de la CIJ, estimant qu'elle rappelle qu' « aucun État n'est au-dessus de la loi », selon des propos rapportés par Reuters.

Une décision de la part de la Cour est contraignante et obligatoire, il ne s'agit pas d'un avis. Johann Soufi invite à "ne pas confondre la valeur juridique d’une décision, de son absence de respect par quelques Etats."

Dans un tweet, l'avocat international Johann Soufi mentionne que le juge israélien Aharon Barak a "voté POUR" la décision de la CIJ sur l'obligation d'Israël de respecter la Convention de 1948 sur le génocide. 

"C'est-à-dire qu'il reconnait le risque de génocide", ajoute le juriste. 

La présidente de la CIJ Joan Donoghue (au centre) prononçant la décision de la Cour, à La Haye, le 26 janvier 2024. Photo AFP/REMKO DE WAAL

La juge ougandaise Julia Sebutinde a voté contre toutes les mesures provisoires ordonnées par la CIJ. 

Le ministre palestinien des Affaires étrangères affirme que la Palestine "accueille favorablement les mesures provisoires ordonnées par la CIJ", selon Reuters. 

"Les juges de la CIJ ont évalué les faits et la loi et jugé en faveur de l'humanité et du droit international", a-t-il ajouté. 

La CIJ a encore ordonné à Israël de prendre des mesures pour prévenir et punir l'incitation directe à commettre le génocide. 

Israël doit prendre des mesures pour améliorer la situation humanitaire à Gaza, a encore déclaré la juge présidente de la CIJ. 

"Israël doit s'assurer que ses forces ne commettent pas de génocide", a ajouté la juge présidente de la CIJ. 

"Israël doit prendre toutes les mesures en son pouvoir pour empêcher un génocide", a déclaré la juge présidente de la CIJ. 

Lors d'un appel avec le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, le secrétaire américain à la défense, Lloyd J. Austin III, a réaffirmé « l'engagement des Etats-Unis à recourir à la diplomatie pour résoudre les tensions le long de la frontière israélo-libanaise et l'objectif commun d'éviter une escalade régionale ».

Selon un compte rendu de l'entretien publié par le Pentagone, M. Austin a également réitéré le « soutien au droit d'Israël à se défendre et l'importance d'assurer l'acheminement ininterrompu de l'aide humanitaire à Gaza ».

"Un des juges est absent de la séance de la CIJ, pour des raisons inconnues", a écrit l'avocat international Johann Soufi sur X. 

Manifestation pro-palestinienne devant la CIJ à La Haye, le 11 janvier 2024. Crédit Robin Utrecht/AFP

Kenneth Roth, ancien directeur exécutif de Human Rights Watch, a déclaré sur X que "la Cour internationale de justice ne décidera pas si Israël commet un génocide à Gaza, mais si un cas plausible a été présenté nécessitant une ordonnance de protection (mesures provisoires)". "Cela pourrait faire une grande différence dans l'arrêt des massacres", a-t-il ajouté.

A quoi faut-il s'attendre concernant les mesures provisoires de la CIJ ? Noura Doukhi vous l'explique ici. 

La juge présidente de la plus haute juridiction de l'ONU a entamé l'énoncé d'une première décision sur des mesures urgentes réclamées contre Israël par l'Afrique du Sud qui l'accuse de "génocide" à Gaza, un verdict suivi de près dans le monde entier.

La Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye (Pays-Bas), pourrait théoriquement ordonner à Israël d'arrêter sa campagne militaire, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre, ou de faciliter l'aide humanitaire.

Le ministre britannique des Affaires étrangères David Cameron a déclaré que des progrès avaient été accomplis en vue d'un accord sur l'arrêt des combats à Gaza, l'acheminement d'une aide supplémentaire et la libération des otages israéliens qui y sont détenus, rapporte Reuters.

Lors d'une interview à Istanbul, dernière étape de sa tournée au Moyen-Orient, M. Cameron a affirmé qu'Israël étudiait une proposition britannique visant à ouvrir son port d'Ashdod à l'acheminement de l'aide vers Gaza, mais qu'il faudrait "beaucoup d'insistance" pour parvenir à un accord. "Je pense qu'il est possible de parvenir à une pause où nous arrêtons les combats et commençons à chercher comment faire entrer l'aide et sortir les otages", a déclaré M. Cameron à l'agence Reuters et à une chaîne de télévision turque. "C'est ce dont j'ai parlé dans la région. Et je pense que nous faisons des progrès".

Un navire se trouvant à environ 60 milles nautiques (environ 110km) de la ville d'Aden, au Yémen, a signalé avoir entendu une explosion et aperçu des missiles à quelques milles de sa position, rapporte l'agence de sécurité maritime britannique (UKMTO).

L'UKMTO a ajouté qu'une autre explosion en mer avait été aperçue à moins d'1km du navire concerné. "L'équipage et le navire sont sains et saufs", a conclu l'UKMTO.

Les alentours de nombreuses localités du Liban-Sud sont la cible de l'artillerie israélienne, rapporte une source sécuritaire à notre correspondant : Meïs el-Jabal (caza de Marjeyoun), Debl (Bint Jbeil), Kfar Hamam (Hasbaya). Des habitants indiquent par ailleurs que les abords de Halta (caza de Hasbaya) au Liban-Sud ont été touchés par l'artillerie israélienne.

Par ailleurs, de nouveaux missiles ont été tirés depuis le Liban-Sud vers le nord d'Israël, selon une source sécuritaire.

Des avions de guerre israéliens ont effectué un raid sur une zone située entre Maroun el-Ras et Aïtaroun (caza de Bint Jbeil), rapporte une source sécuritaire citée par notre correspondant dans la région. Des habitants rapportent par ailleurs que cinq obus d'artillerie ont frappé les alentours de Beit Lif, dans le même caza.

Par ailleurs, des missiles ont été tirés depuis le Liban-Sud vers le nord d'Israël, indique une source sécuritaire à L'OLJ.

Le secrétaire général du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hussein el-Cheikh, a dénoncé sur X une décision du gouvernement israélien « qui aura des répercussions sur l'avenir de la bande de Gaza, par le biais de la création d’une soi-disant zone tampon le long des frontières de l’enclave, ce qui signifie que l’on coupera environ 20 % de sa superficie et qu’on détruira des milliers d'habitations et de terres agricoles ».

« Nous appelons les pays du monde et le Conseil de sécurité de l'ONU à mettre fin à ces mesures d'occupation et à exiger qu'Israël se retire immédiatement et mette fin à sa guerre destructrice contre le peuple palestinien », a-t-il ajouté.

Le temps froid et pluvieux à Gaza risque de rendre la bande de Gaza "complètement inhabitable", a averti le bureau des droits de l'homme des Nations unies.

"Nous sommes très inquiets de l'impact du temps froid et pluvieux à Gaza", a déclaré Ajith Sunghay, responsable du bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme dans les territoire palestiniens. "Il était tout à fait prévisible à cette époque de l'année et risque de rendre une situation déjà insalubre complètement inhabitable pour la population. La plupart d'entre eux n'ont plus ni vêtements ni couvertures".

Le Hezbollah revendique une attaque menée à 8h10 ce matin sur un groupe de soldats israéliens près de la "citadelle de Hounine", dans le nord d'Israël, face aux localités libanaises de Houla et Markaba (caza de Marjeyoun).

Dans la matinée, une source sécuritaire avait rapporté à L'OLJ l'envoie d'une salve de roquettes vers le Nord israélien, tandis que le Haaretz annonçait, à peu près au même moment, que les sirènes d'alerte ont résonné dans la région de Margaliot, localité où se trouve la citadelle de Hounine.

Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan et son homologue britannique, David Cameron, à Istanbul, le 26 janvier 2024. AFP / TURKISH FOREIGN MINISTRY

Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan a déclaré à son homologue britannique, David Cameron, lors d'une entrevue à Istanbul, qu'un cessez-le-feu immédiat était nécessaire à Gaza, indique une source diplomatique turque citée par Reuters.

Les deux ministres se sont rencontrés pendant environ 90 minutes, suivies de discussions entre délégations, et ont discuté de la guerre à Gaza, des relations bilatérales et de la ratification par la Turquie de la demande d'adhésion de la Suède à l'OTAN.

M. Fidan a affirmé à M. Cameron qu'un cessez-le-feu total et immédiat et une solution à deux États au conflit israélo-palestinien étaient nécessaires à Gaza pour une paix durable, a ajouté la source.

Une cinquantaine de personnes, dont des familles d'otages israéliens, ont bloqué l'entrée de l'aide humanitaire vers Gaza au point de passage de Kerem Shalom, rapporte le Haaretz. Le groupe Order 9, qui est l'un des organisateurs de la manifestation, a déclaré qu'"aucune aide ne sera acheminée tant que le dernier des otages n'aura pas été libéré".

Kerem Shalom se trouve à la frontière sud de Gaza avec Israël et l'Égypte et le point de passage était utilisé pour transporter plus de 60 % des camions entrant dans Gaza avant que la guerre n'éclate il y a deux mois.

Deux mortiers d'artillerie israéliens ont visé la périphérie de Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil), ont indiqué des habitants à notre correspondant. 

Seuls quatre centres de santé (sur 22) sont encore opérationnels dans le centre et le sud de la bande de Gaza, prévient l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans une publication sur X.

L'agence onusienne ajoute que les rues sont le théâtre d'une propagation alarmante des maladies en raison du manque d'assainissement et d'eau potable. "Cette combinaison de la malnutrition et de la maladie est mortelle", ajoute l'Unrwa.

Des responsables chinois ont demandé à leurs homologues iraniens d'aider à mettre un terme aux attaques de navires en mer Rouge par les houthis, soutenus par Téhéran, sous peine de nuire aux relations commerciales avec Pékin, ont déclaré à Reuters quatre sources iraniennes et un diplomate au fait de la question. Les discussions sur les attaques et le commerce entre la Chine et l'Iran ont eu lieu lors de plusieurs réunions récentes à Pékin et à Téhéran, ont déclaré les sources iraniennes.

Les sources iraniennes ont déclaré que Pékin avait clairement fait savoir qu'il serait très déçu par Téhéran si des navires liés à la Chine étaient touchés ou si les intérêts du pays étaient affectés de quelque manière que ce soit.

La compagnie nationale israélienne El Al Israel Airlines suspendra ses vols avec Johannesburg à la fin du mois de mars, invoquant la situation actuelle en matière de sécurité et une forte baisse de la demande après que l'Afrique du Sud a accusé Israël de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ), rapporte Reuters.

La compagnie nationale israélienne, qui assure jusqu'à deux vols hebdomadaires sans escale vers Johannesburg, a déclaré qu'elle déplacerait les avions à large fuselage qu'elle utilise sur cette ligne pour renforcer les autres destinations tout en examinant de nouveaux itinéraires.

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé vendredi un bilan de 26.083 personnes tuées, en majorité des femmes, adolescents et enfants dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre.

Le Hamas fait état de 183 morts ces dernières 24 heures et indique que 64.487 personnes ont été blessées depuis le début du conflit. "De nombreuses personnes sont toujours sous les décombres et les secouristes ne peuvent pas les atteindre", a-t-il ajouté.

Des tirs d'artillerie ont visé la périphérie de Naqoura et de Wadi Hamoul, dans le caza de Tyr, selon des habitants contactés par notre correspondant. 

Le volume commercial transitant par le Canal de Suez, qui souffre des attaques des rebelles yéménites houthis en Mer rouge, a diminué de 42% ces deux derniers mois, selon l'ONU, inquiète des répercussions pour l'ensemble du commerce mondial.

"Nous sommes très inquiets concernant les attaques contre le transport maritime en Mer rouge (...) qui exacerbent les perturbations du commerce liées à la géopolitique et au changement climatique", a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse Jan Hoffmann, un responsable de l'organe de l'ONU chargé du commerce et du développement (CNUCED).

Un véhicule médical militaire devant le LHD Dixmude, amarré dans le port égyptien d'Al-Arich, le 21 janvier 2024. Photo Khaled DESOUKI / AFP

Le porte-hélicoptères Dixmude, mobilisé pour soigner des civils palestiniens blessés dans la bande de Gaza, "a terminé sa mission", quelque 120 blessés graves ayant été traités à son bord en deux mois, a annoncé l'état-major des armées français. Le navire devrait quitter le port égyptien d'Al-Arich où il était amarré à une cinquantaine de kilomètres du territoire palestinien, "d'ici la fin de la semaine", soit vendredi, samedi ou dimanche, a fait savoir l'état-major lors d'un point presse.

Une délégation de houthis a discuté jeudi, lors d'une visite à Moscou, de la "nécessité d'intensifier les efforts pour faire pression" sur les Etats-Unis et Israël pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, selon un porte-parole de ces rebelles yéménites.

Cette visite survient dans un contexte régional très tendu où, en marge du conflit entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont récemment mené des frappes contre des positions des Houthis, accusés de perturber le commerce mondial en multipliant les attaques contre les navires en mer Rouge et dans le golfe d'Aden.

Au Liban-Sud, après une nuit inhabituellement calme, des tirs d'artillerie ont visé la périphérie de Houla (caza de Marjeyoun) il y a une trentaine de minutes, ont confirmé des habitants à L'Orient-Le Jour. 

Une source sécuritaire a, elle, rapporté des tirs de missiles à partir du Liban-Sud en direction du nord d'Israël.

Le chef de la CIA va se rendre en Europe y rencontrer ses homologues israélien, égyptien et le Premier ministre qatari dans l'espoir de négocier une trêve et une libération des otages encore retenus par le Hamas, ont rapporté jeudi le quotidien Washington Post et le site d'information Axios. William Burns doit rencontrer les chefs du Mossad David Barnea, des services de renseignement égyptiens Abbas Kamel, et le Premier ministre du Qatar Mohammad ben Abdelrahmane Al-Thani, dans les prochains jours, selon ces médias qui n'ont pas dévoilé le lieu pour la rencontre.

La plus haute juridiction de l'ONU, la Cour internationale de justice (CIJ), doit rendre aujourd'hui après-midi sa décision sur des mesures urgentes pour protéger les Palestiniens de Gaza, après avoir été saisie le mois dernier en urgence par l'Afrique du Sud. Si les ordonnances de la CIJ sont juridiquement contraignantes, la Cour n'a aucun moyen pour les faire appliquer...

L'Afrique du Sud avait saisi la CIJ arguant qu'Israël violait la Convention des Nations unies sur le génocide, signée en 1948 à la suite de la Shoah.

Le Hamas s'est engagé jeudi à respecter un cessez-le-feu s'il était réclamé par ce tribunal de La Haye, mais à condition qu'Israël s'y conforme aussi. Le gouvernement israélien fustige cette procédure judiciaire.

Revenons sur la situation à Khan Younès, d'où "une marée humaine est forcée de fuir pour se retrouver à la frontière avec l'Égypte", a déploré dans la nuit le commissaire général de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, évoquant "une recherche sans fin de sécurité" pour la population de Gaza depuis la guerre.

La situation au Liban-Sud : 

Depuis les frappes rapportées vers 22h jeudi, aucun incident n'est survenu selon les sources sécuritaires contactées par notre correspondant dans la région. 

Tôt ce matin, le ministère de la Santé du Hamas cité par l'AFP a fait état de 120 morts à travers Gaza au cours de la soirée et de la nuit, et de combats intenses à proximité de l'hôpital Nasser de Khan Younès. 

Après cette frappe sur le centre de l'Unrwa, un palestinien blessé témoigne à l'AFP : 

"Nous avons essayé de sortir, mais quand j'ai regardé dehors, j'ai vu les chars d'assaut tirer. Comment pouvions-nous sortir ?", a raconté, sur son lit d'hôpital, Ahmad Katra. "Ils ne nous ont pas donné l'occasion de quitter les lieux. Ils disaient que c'était un endroit sûr, mais en fin de compte, ils nous ont frappés dans un établissement de l'ONU", a-t-il ajouté. 

Dans la bande de Gaza, Khan Younès reste aujourd'hui le théâtre de combats acharnés ayant déjà poussé des milliers de personnes à fuir. 

La communauté internationale a fait état ces dernières heures de ses préoccupations pour la population civile dans le sud de la bande de Gaza, où des tirs de chars contre un refuge de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a fait 13 morts. Après les Etats-Unis, la France a "condamné" ces tirs meurtriers, appelant d'ailleurs Israël, sans l'accuser directement de cette frappe, à "se conformer au droit international". Et Berlin s'est déclaré "extrêmement préoccupée" par la "situation désespérée" des civils à Khan Younès.

Bonjour et bienvenue sur notre suivi en direct de ce 111e jour de guerre entre le Hamas et Israël, dans lequel nous continuons de couvrir les développements au Liban-Sud, en mer Rouge et dans le Moyen-Orient en général.