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Iran: le chef d'opposition Mehdi Karoubi démissionne de la direction de son parti

Le chef d'opposition Mehdi Karoubi, âgé de 79 ans et en résidence surveillée depuis février 2011, a démissionné de la direction de son parti, Etemad Melli (Confiance nationale), ont rapporté les médias iraniens.

Mehdi Karoubi et Mir Hossein Moussavi, candidats réformateurs malheureux à l'élection présidentielle de 2009, avaient contesté la réélection du conservateur Mahmoud Ahmadinejad et appelé à des manifestations de rue. Ces manifestations avaient été réprimées par le pouvoir qui avait qualifié la contestation de "sédition".

En février 2011, MM. Karoubi et Moussavi avaient été placés en résidence surveillée. "Vu ma situation depuis l'année 1389 (qui correspond à 2011) et dans la mesure où il n'est pas clair jusqu'à quand cela va durer, je demande à mes amis d'accepter ma démission", a écrit M. Karoubi dans une lettre aux responsables du parti, selon le quotidien réformateur Shargh. Il a ajouté qu'il fallait préserver l'unité du parti et des mouvements réformateurs et éviter les divisions à l'approche de la présidentielle de mai 2017. Le parti Etemad Melli n'a pas été interdit malgré la mise en résidence surveillée de son chef.

Malgré ses promesses durant la campagne électorale, le président modéré Hassan Rohani n'a pas réussi à obtenir la libération de MM. Karoubi et Moussavi.
Peu d'informations circulent sur les deux responsables, qui n'ont pas de contact avec l'extérieur. La semaine dernière, ils ont en revanche pu passer une soirée avec leur famille à l'occasion de la fête iranienne Yalda (début de l'hiver) qui célèbre la plus longue nuit de l'année, selon les médias locaux.
Le chef de l'Autorité judiciaire, l'ayatollah Sadegh Larijani, a affirmé lundi que "le dossier de la sédition est toujours ouvert et doit être examiné".

Vendredi dernier, le député ultraconservateur Mojtaba Zolnour, a affirmé que "la résidence surveillée est le signe de la clémence islamique (...) car si on voulait arrêter la résidence surveillée des chefs de la sédition, c'est la peine de mort qui les attendrait et non une libération", selon l'agence Isna.

Le second vice-président du Parlement, Ali Motahari, a demandé à plusieurs reprises la tenue d'un procès.
A l'approche de la présidentielle de 2017, de nombreux responsables des partis réformateurs et modérés, réunis au sein d'un large front, ont affirmé qu'ils allaient soutenir le président Rohani pour un second mandat.
Dans le camp conservateur, aucun candidat ne s'est encore déclaré, mais un nouveau groupe appelé "Front populaire des forces de la révolution

Le chef d'opposition Mehdi Karoubi, âgé de 79 ans et en résidence surveillée depuis février 2011, a démissionné de la direction de son parti, Etemad Melli (Confiance nationale), ont rapporté les médias iraniens.
Mehdi Karoubi et Mir Hossein Moussavi, candidats réformateurs malheureux à l'élection présidentielle de 2009, avaient contesté la réélection du conservateur Mahmoud...