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Syrie: les Occidentaux sont en train de faiblir, selon Assad

Le président Bachar el-Assad estime que les Occidentaux, qui mènent une coalition antijihadiste en Syrie, sont en "train de devenir bien plus faibles", dans un entretien publié dimanche dans le Sunday Times.

"Quand par le passé je disais quoi que ce soit, les gens disaient que le président syrien était déconnecté de la réalité. Maintenant c'est différent, les Occidentaux sont en train de devenir bien plus faibles", déclare-t-il, en soulignant le rôle joué son allié russe. "Ce qui a fait la différence, bien entendu, c'est la puissance de feu. Ils ont une puissance de feu que nous n'avons pas", dit-il.

Le groupe Etat islamique (EI), développe-t-il, "faisait du trafic de pétrole et utilisait les gisements irakiens sous les yeux des drones et satellites américains, et les Occidentaux ne disaient rien. Puis les Russes sont intervenus et l'EI a commencé à décliner, dans tous les sens du terme".
"Nous combattions une réserve illimitée de terroristes venant en Syrie et nous étions en difficulté, mais la puissance de feu russe et iranienne a contrebalancé" le rapport de forces, dit M. Assad.

Le président syrien évoque également Alep, l'ancienne capitale économique de la Syrie, un enjeu majeur tant pour le régime que pour les insurgés, qui s'affrontent depuis 2011 dans une guerre qui a fait plus de 300.000 morts.
"Alep, c'est une situation où les terroristes ont occupé une partie de la ville, et nous avons besoin de nous en débarrasser", lâche Bachar el-Assad, accusant les rebelles "d'utiliser les civils comme boucliers humains".
Et lorsque le Sunday Times demande au président syrien si les morts d'enfants victimes du conflit ne lui font pas fait perdre le sommeil, Bachar al-Assad se met à "rire", puis déclare: "Je connais le sens de cette question". "Je dors, je travaille et mange normalement, et je fais du sport", dit-il.

Le président Bachar el-Assad estime que les Occidentaux, qui mènent une coalition antijihadiste en Syrie, sont en "train de devenir bien plus faibles", dans un entretien publié dimanche dans le Sunday Times.
"Quand par le passé je disais quoi que ce soit, les gens disaient que le président syrien était déconnecté de la réalité. Maintenant c'est différent, les Occidentaux sont en train...