Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Justice internationale

Après le Burundi et l’Afrique du Sud, la Gambie quitte la CPI

La « cascade » de retraits de pays africains de la Cour pénale internationale (CPI) redoutée par les autres États membres semblait se concrétiser hier, avec l'annonce du départ de la Gambie, après le Burundi et l'Afrique du Sud.
La Gambie a annoncé cette décision par la voix de son ministre de l'Information, Sheriff Bojang, dans une déclaration télévisée, accusant la CPI de « persécution envers les Africains, en particulier leurs dirigeants », en écho aux critiques régulièrement entendues sur le continent.
Ce retrait a été décidé après que la Gambie eut tenté en vain d'amener la CPI à poursuivre les pays européens pour la mort de nombreux migrants africains en Méditerranée, a indiqué le ministre.
Malgré son discours souvent vindicatif envers l'Occident et les organisations internationales qui l'accusent de violations des droits de l'homme, un retrait de la Gambie apparaissait jusqu'alors improbable, la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, de nationalité gambienne, ayant été ministre de la Justice du président Yahya Jammeh.
Pour Babatunde Olugboji, de Human Rights Watch, la décision de « la Gambie, compte tenu de son mépris des droits de l'homme, n'est peut-être pas surprenante, mais risque d'être une lourde perte pour les victimes ».
La Gambie est le premier pays d'Afrique de l'Ouest à exprimer l'intention de quitter la CPI, dont les détracteurs se situent surtout dans l'est et le sud du continent, comme le Kenya, l'Ouganda, ou la Namibie. La Gambie, petit État anglophone d'Afrique de l'Ouest, est dirigée d'une main de fer depuis 1994 par Yahya Jammeh, candidat à un cinquième mandat.
La semaine dernière, le Burundi a promulgué une loi prévoyant son retrait de la CPI et l'Afrique du Sud a annoncé son départ, à la suite de la polémique causée par son refus en 2015 d'arrêter le président soudanais Omar al-Bachir, poursuivi pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre.
(Source : AFP)

La « cascade » de retraits de pays africains de la Cour pénale internationale (CPI) redoutée par les autres États membres semblait se concrétiser hier, avec l'annonce du départ de la Gambie, après le Burundi et l'Afrique du Sud.La Gambie a annoncé cette décision par la voix de son ministre de l'Information, Sheriff Bojang, dans une déclaration télévisée, accusant la CPI de...

commentaires (2)

SI LA BALANCE TOMBAIT SUR TOUS SANS DISTINCTION...

LA LIBRE EXPRESSION

14 h 23, le 27 octobre 2016

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • SI LA BALANCE TOMBAIT SUR TOUS SANS DISTINCTION...

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 23, le 27 octobre 2016

  • Il y a bcp à apprendre des africains . Le jour où on verra un occidental , américain ou israélien derrière les barreaux , ce machin pourra avoir une légitimité ..

    FRIK-A-FRAK

    14 h 10, le 27 octobre 2016

Retour en haut