Kaag insiste à Téhéran sur la nécessité « cruciale » d’élire un président au Liban

La coordinatrice spéciale de l'Onu pour le Liban Sigrid Kaag a conclu hier une visite de deux jours à Téhéran où elle s'est rendue dans le cadre de ses efforts pour un déblocage de la présidentielle libanaise, alors qu'à Beyrouth le Parlement n'a toujours pas élu de président de la République après 45 séances électorales infructueuses.
Sigrid Kaag a rencontré à Téhéran le vice-ministre des Affaires étrangères pour la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, Jaber al-Ansari, et le vice-ministre des Affaires étrangères pour les questions juridiques et internationales, Abbas Arakji, ainsi qu'un nombre de personnalités « de la communauté internationale », comme le souligne le communiqué du bureau de presse de Mme Kaag. Les discussions avec les responsables iraniens ont été axées sur « la situation qui prévaut au Liban et les derniers développements sur le plan régional ». Elles ont également été centrées sur la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité de l'Onu en date du 22 juillet dernier, qui avait appelé toutes les parties au Liban à négocier un accord afin de mettre un terme à la crise politique et institutionnelle prévalant actuellement, et qui avait également insisté sur le caractère « crucial » de l'élection présidentielle ainsi que la formation d'un gouvernement d'union nationale et l'élection d'un Parlement en mai 2017.
Le communiqué précise que « la visite de la coordinatrice spéciale de l'Onu est à placer dans le cadre des consultations qu'elle effectue avec les acteurs régionaux et internationaux afin de préserver la sécurité et la stabilité du Liban ». Il s'agit là de la troisième visite de Mme Kaag à Téhéran pour tenter de débloquer le dossier de la présidentielle libanaise.