Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

L'UE prolonge ses sanctions visant 3 Libyens accusés d'entraver l'effort de paix

L'Union européenne a prolongé vendredi de six mois, jusqu'en avril 2017, les sanctions visant trois Libyens accusés d'avoir fait "obstruction" à l'effort de paix dans ce pays en maintenant des institutions parallèles au gouvernement d'union formé sous l'égide de l'Onu.

Il s'agit de Nouri Abou Sahmein, président du Parlement de Tripoli, Khalifa al-Ghwell, chef du gouvernement rebelle de la capitale libyenne, et de Aguila Saleh, président de la Chambre des représentants, une institution qui n'était, elle non plus, pas reconnue par la communauté internationale.

Les sanctions, en vigueur depuis le 1er avril, consistent en une interdiction de voyager dans l'Union européenne et un gel de leurs avoirs éventuels dans l'UE.

Le Conseil de l'UE, qui représente les 28 Etats membres, "reste préoccupé par la situation en Libye, et en particulier par les actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du pays, et entravent le succès de la transition politique" dans ce pays, est-il expliqué dans un communiqué. La Libye fait face "à une impasse politique" et à des "développements militaires dangereux", avait mis en garde mardi à Genève l'émissaire de l'Onu pour ce pays, Martin Kobler.

Après les années de chaos ayant suivi la chute du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011, le gouvernement d'union nationale (GNA) soutenu par l'Onu et les puissances occidentales s'était installé fin mars à Tripoli.
Mais à l'est du pays, un autre gouvernement, soutenu par les forces armées du général Khalifa Haftar et par des pays de la région comme l'Egypte et les Emirats, lui conteste le pouvoir.

Les forces loyales à ce gouvernement ont été elles-mêmes prises pour cible par des jihadistes récemment à Benghazi, piégeant un grand nombre de civils au milieu des bombardements.

L'Union européenne a prolongé vendredi de six mois, jusqu'en avril 2017, les sanctions visant trois Libyens accusés d'avoir fait "obstruction" à l'effort de paix dans ce pays en maintenant des institutions parallèles au gouvernement d'union formé sous l'égide de l'Onu.
Il s'agit de Nouri Abou Sahmein, président du Parlement de Tripoli, Khalifa al-Ghwell, chef du gouvernement rebelle de...