Appelé d’urgence en début d’année pour pallier l’absence de Casillas, l’ancien portier sévillan Diego Lopez est devenu en l’espace d’une semaine l’homme providentiel du peuple blanc.
Arrivé sur la pointe des pieds pour pallier la blessure d’Iker Casillas, Diego Lopez est sorti définitivement de l’ombre face à Manchester United, mardi en huitièmes de finale retour de la Ligue des champions. Un match de feu pour le portier du Real Madrid qui clôt une semaine de rêve.
« Chaque match avec le Real Madrid est un don du ciel », avait confié Diego Lopez peu après son arrivé. C’est désormais tout le peuple blanc qui remercie le ciel pour ce cadeau après une semaine de folie. Mardi soir à Old Trafford, le remplaçant de luxe a tout simplement été l’homme du match et de la qualification madrilène pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Après deux succès coup sur coup face au FC Barcelone, le rêve continue.
« Diego Lopez a été fantastique. Il a été l’homme du match à Madrid, il l’est encore aujourd’hui. » Des compliments qui sortent tout droit de la bouche de Jose Mourinho, rarement prompt à sortir un joueur du lot. « J’ai été déçu que nous ne puissions pas contrôler le ballon en fin de match, mais notre gardien Diego Lopez nous a tirés d’affaire, » ajoute le Portugais. Éclipsé par David De Gea à Santiago-Bernabeu au match aller, le natif de Lugo a pris une revanche éclatante à Old Trafford. Rarement le Théâtre des Rêves n’aura aussi bien porté son nom pour un joueur.
« Quelque chose d’inoubliable »
Car c’est bien une soirée de rêve qu’a vécue Diego Lopez. « C’est quelque chose d’inoubliable pour tout le monde, s’enthousiasme le portier espagnol. Ce soir, c’est tout le Real Madrid qui a gagné, le club et les supporters. » Appelé en sauveur fin janvier pour pallier la blessure d’Iker Casillas, l’ancien gardien du FC Séville a remercié son entraîneur pour sa confiance de la meilleure des manières.
Après avoir tenu le choc contre le Barça en demi-finale de la Coupe du Roi, puis en championnat, Diego Lopez a été un mur presque infranchissable face à MU où seul son coéquipier Ramos a pu le prendre par surprise (1-0, 48e). Sept arrêts face aux Red Devils, dont une double intervention en fin de match face à Van Persie et Rooney (83e) et un sauvetage sur un coup de tête de Vidic (90+1). Il n’avait pourtant pas complètement rassuré en début de match lorsque ce même Serbe trouvait le poteau (20e) ou que Welbeck lui avait facilité les choses en lui tirant dessus à deux reprises (20e, 34e). Son intervention ratée transformée en coup de poing au visage de Vidic aurait même pu lui coûter beaucoup plus cher (35e). Mais il était écrit que sa bonne étoile continuerait de le guider. « Ce sont de rares occasions où tu as le petit coup de pouce du destin, surtout en fin de match. Parce que MU, même à 10, a eu des occasions. Mais nous avons tenu bon », explique l’ancien Sévillan.
Une semaine de rêve
En une semaine, Diego Lopez s’est offert une place de choix dans le cœur des socios. « C’est une semaine à marquer d’une pierre blanche pour ne pas l’oublier, même s’il en reste encore beaucoup d’autres, confiait-il mardi soir. Au moment le plus important de la saison, nous avons gagné face à deux très grandes équipes. C’est un grand pas en avant et il faut poursuivre sur cette lancée car il y en a encore d’autres à faire. » Casillas blessé, Adan écarté, Diego Lopez a rassuré sa défense et c’est tout le Real qui se remet à croire aux trophées. « Nous nous sommes imposés sur un terrain difficile et face à une grande équipe. Nous avons démontré que nous pouvions gagner la Ligue des champions », s’enflamme l’homme du match.
De quoi permettre à Iker Casillas de se remettre sereinement de sa fracture du pouce. Et cet intérim de luxe – si toutefois il s’agit bien d’un simple interim, ce qui reste encore à prouver – rappellera sans doute des souvenirs au Real Madrid : en 2002, Casillas avait également dû céder sa place entre les poteaux à César, mais en raison de performances jugées trop inconstantes. Et c’est celui-ci qui avait porté les Merengue en finale de la Ligue des champions, où, blessé en début de match, il avait dû rendre son fauteuil à San Iker, artisan du succès madrilène face à Leverkusen. Le dernier sacre en date du Real dans la prestigieuse compétition. Nul doute que tout Madrid rêve d’y voir un signe.
« Chaque match avec le Real Madrid est un don du ciel », avait confié Diego Lopez peu après son arrivé. C’est désormais tout le peuple blanc qui remercie le ciel pour ce cadeau après une semaine de folie. Mardi soir à Old Trafford, le remplaçant de luxe a tout simplement été l’homme du match et de la qualification madrilène pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Après deux succès coup sur coup face au FC Barcelone, le rêve continue.
« Diego Lopez a été fantastique. Il a été l’homme du match à Madrid, il l’est encore aujourd’hui. » Des compliments qui sortent tout droit de la bouche de Jose Mourinho, rarement prompt à sortir un joueur du lot. « J’ai été déçu que nous ne puissions pas contrôler le ballon en fin de match, mais notre gardien Diego Lopez nous a tirés d’affaire, » ajoute le Portugais. Éclipsé par David De Gea à Santiago-Bernabeu au match aller, le natif de Lugo a pris une revanche éclatante à Old Trafford. Rarement le Théâtre des Rêves n’aura aussi bien porté son nom pour un joueur.
« Quelque chose d’inoubliable »
Car c’est bien une soirée de rêve qu’a vécue Diego Lopez. « C’est quelque chose d’inoubliable pour tout le monde, s’enthousiasme le portier espagnol. Ce soir, c’est tout le Real Madrid qui a gagné, le club et les supporters. » Appelé en sauveur fin janvier pour pallier la blessure d’Iker Casillas, l’ancien gardien du FC Séville a remercié son entraîneur pour sa confiance de la meilleure des manières.
Après avoir tenu le choc contre le Barça en demi-finale de la Coupe du Roi, puis en championnat, Diego Lopez a été un mur presque infranchissable face à MU où seul son coéquipier Ramos a pu le prendre par surprise (1-0, 48e). Sept arrêts face aux Red Devils, dont une double intervention en fin de match face à Van Persie et Rooney (83e) et un sauvetage sur un coup de tête de Vidic (90+1). Il n’avait pourtant pas complètement rassuré en début de match lorsque ce même Serbe trouvait le poteau (20e) ou que Welbeck lui avait facilité les choses en lui tirant dessus à deux reprises (20e, 34e). Son intervention ratée transformée en coup de poing au visage de Vidic aurait même pu lui coûter beaucoup plus cher (35e). Mais il était écrit que sa bonne étoile continuerait de le guider. « Ce sont de rares occasions où tu as le petit coup de pouce du destin, surtout en fin de match. Parce que MU, même à 10, a eu des occasions. Mais nous avons tenu bon », explique l’ancien Sévillan.
Une semaine de rêve
En une semaine, Diego Lopez s’est offert une place de choix dans le cœur des socios. « C’est une semaine à marquer d’une pierre blanche pour ne pas l’oublier, même s’il en reste encore beaucoup d’autres, confiait-il mardi soir. Au moment le plus important de la saison, nous avons gagné face à deux très grandes équipes. C’est un grand pas en avant et il faut poursuivre sur cette lancée car il y en a encore d’autres à faire. » Casillas blessé, Adan écarté, Diego Lopez a rassuré sa défense et c’est tout le Real qui se remet à croire aux trophées. « Nous nous sommes imposés sur un terrain difficile et face à une grande équipe. Nous avons démontré que nous pouvions gagner la Ligue des champions », s’enflamme l’homme du match.
De quoi permettre à Iker Casillas de se remettre sereinement de sa fracture du pouce. Et cet intérim de luxe – si toutefois il s’agit bien d’un simple interim, ce qui reste encore à prouver – rappellera sans doute des souvenirs au Real Madrid : en 2002, Casillas avait également dû céder sa place entre les poteaux à César, mais en raison de performances jugées trop inconstantes. Et c’est celui-ci qui avait porté les Merengue en finale de la Ligue des champions, où, blessé en début de match, il avait dû rendre son fauteuil à San Iker, artisan du succès madrilène face à Leverkusen. Le dernier sacre en date du Real dans la prestigieuse compétition. Nul doute que tout Madrid rêve d’y voir un signe.
Arrivé sur la pointe des pieds pour pallier la blessure d’Iker Casillas, Diego Lopez est sorti définitivement de l’ombre face à Manchester United, mardi en huitièmes de finale retour de la Ligue des champions. Un match de feu pour le portier du Real Madrid qui clôt une semaine de rêve.« Chaque match avec le Real Madrid est un don du ciel », avait confié Diego Lopez peu après son...
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