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Sport - Football

L’eldorado chinois peine à retenir ses vedettes

Frank Lampard, en fin de contrat à Chelsea, pourrait tenter l’aventure du championnat chinois et ses salaires en or, mais cet eldorado peine à retenir ses vedettes, à l’image des anciens équipiers du milieu anglais, Nicolas Anelka et Didier Drogba, annoncés sur le départ.

La situation de Nicolas Anelka à Shanghai Shenhua ne s’est pas améliorée ces derniers temps Photo AFP

Salaires impayés, problème d’organisation, difficulté d’adaptation à la culture locale, de nombreux joueurs des grands championnats européens qui avaient posé leurs valises en Chine font le chemin inverse quelques mois après leur arrivée.
L’attaquant français Nicolas Anelka avait été la première grande vedette internationale à rejoindre un club chinois, Shanghai Shenhua, en février 2012 pour un salaire hebdomadaire de quelque 234 000 euros.
Quelques mois plus tard, son ancien compère de Chelsea, Didier Drogba, l’avait rejoint pour un contrat encore plus mirobolant s’élévant à près de 250 000 euros par semaine.
Les anciens Blues sont ainsi devenus les visages les plus connus et le symbole du renouveau souhaité du championnat chinois, dont la puissance financière ne cesse de croître.
Mais ils ont vite déchanté. Anelka, l’enfant terrible du football français, s’est même vu confier, contre toute attente, le poste d’entraîneur adjoint après le licenciement de Jean Tigana, renvoyé quatre mois à peine après son arrivée.
Et malgré le renfort en juillet de Drogba, qui a inscrit 11 buts en 16 matches, le club a terminé la saison à une modeste 9e place au classement.
Depuis, l’avenir en Chine d’Anelka, auteur de seulement trois buts cette saison, s’inscrit en pointillés. Le joueur est en train de négocier son départ, a indiqué la semaine dernière une porte-parole du club à l’AFP.

Le mal du pays
L’autre Blues de Shenhua, Didier Drogba, n’a pas perçu quant à lui son salaire de décembre en raison de divergences au sein du conseil de direction, rapporte le quotidien Oriental Sports.
Les impayés ne sont pas les seuls problèmes pour les joueurs étrangers en Chine. Certains ont le mal du pays à des milliers de kilomètres de chez eux.
Le milieu de terrain argentin Dario Conca, qui avait rejoint à l’été 2011 le club de Guangzhou Evergrande pour une somme record de 10 millions de dollars, est proche de la sortie.
Ce joueur, élu meilleur joueur de l’année 2010 au Brésil sous le maillot de Fluminense, a laissé à son club le message suivant : « Je suis parti et je ne reviendrai pas. »
L’Argentin a déclaré à la presse locale qu’il était malheureux.
Ian Walker, l’ancien portier de Tottenham et actuel entraîneur des gardiens de Shenhua, a, lui, fait part ouvertement de ses difficultés d’adaptation.
« Le pire, c’est la nourriture. On ne m’a pas encore servi du chien. Ils m’ont dit qu’ils ne le font plus mais une fois on m’a servi un hamburger suspect », a-t-il déclaré au South China Morning Post.
« Il y a aussi la chaleur et l’humidité, que j’ai trouvé difficile à supporter au début.
Et puis c’est dangereux de traverser la route. Oubliez les passages pour piétons ! C’est très bruyant, aussi, parce que tout le monde klaxonne toutes les cinq secondes », s’est-il encore plaint. De quoi faire réfléchir à deux fois Frank Lampard avant de se lancer dans ce défi exotique à la fin de son contrat londonien en juin.
(Source : agences)
Salaires impayés, problème d’organisation, difficulté d’adaptation à la culture locale, de nombreux joueurs des grands championnats européens qui avaient posé leurs valises en Chine font le chemin inverse quelques mois après leur arrivée.L’attaquant français Nicolas Anelka avait été la première grande vedette internationale à rejoindre un club chinois, Shanghai...

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