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Sport - JO - L’objet du jour

L’arc, aluminium et carbone à la place du bois

L’arc utilisé par les tireurs des JO est bien loin de ceux, en bois, utilisés jadis dans les compétitions ou les remakes de Robin des bois : aluminium et carbone en sont aujourd’hui les principaux composants.
« Quand le tir est arrivé aux Jeux en 1972, il y avait encore des arcs en bois. C’est le retour aux JO qui a boosté la technologie. Aujourd’hui, on a surtout de l’aluminium, du carbone et du foam (NDLR, une sorte de plastique expansé) », explique Benoît Dupin, le DTN de la Fédération française de tir à l’arc. Mais ce n’est pas parce que le bois a disparu qu’un arc est léger comme une plume : l’objet pèse 4 kg environ, et l’archer doit posséder une excellente condition physique pour l’immobiliser au moment du lancer.
Il y a trois parties dans un arc : la poignée centrale, les deux branches, et les stabilisateurs. C’est en choisissant certains types de branches que les archers ajustent l’arc à leur façon de tirer.
« Chaque arc est réglé selon l’allonge de l’archer. L’allonge, c’est la tension que l’on va mettre dans l’arc en tirant sur la corde. Car ce qui est important, c’est la puissance que vous développez sur un arc », explique le DTN. En puissance, les hommes arrivent à développer en moyenne jusqu’à 50 livres (environ 25-26 kg de tension), et les femmes 40 livres (une vingtaine de kilos). Une puissance déterminée par l’épaisseur des branches.
« Au départ, les branches sont vendues en étant étalonnées à telle ou telle puissance. Vous choisissez votre puissance de branche et après vous jouez sur le réglage de la poignée », explique Benoît Dupin.
Un arc de compétition coûte entre 3 et 4 000 euros, un prix qui n’a pas beaucoup évolué. À la différence de celui des flèches : avec les pointes en tungstène, on arrive à 500 euros la douzaine de flèches.
« La flèche se déforme au départ. Plus vous tirez un arc faible, plus vous devrez avoir des flèches souples ; si vous avez un arc puissant, elles devront être plus rigides », explique le technicien français.
Le but du jeu est donc de réussir à avoir le plus de puissance possible, pour faire accélérer la flèche.
L’arc utilisé par les tireurs des JO est bien loin de ceux, en bois, utilisés jadis dans les compétitions ou les remakes de Robin des bois : aluminium et carbone en sont aujourd’hui les principaux composants.« Quand le tir est arrivé aux Jeux en 1972, il y avait encore des arcs en bois. C’est le retour aux JO qui a boosté la technologie. Aujourd’hui, on a surtout de l’aluminium,...
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