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Sport

L’Espagne, une « Dream Team » venue d’Europe

Portée par une génération en or, l’Espagne s’est affirmée comme l’une des meilleures équipes de l’histoire et espère rivaliser avec le Team USA à Londres.
« On n’a peur de personne. À Londres, on va se battre pour rien d’autre que la médaille d’or. » Pau Gasol affiche la couleur. Le Team USA emmené par LeBron James, Kobe Bryant et Kevin Durant attire tous les regards. Mais sur la planète basket, il ne faut pas oublier la Roja ou la NBA, comme les médias espagnols aiment surnommer leur équipe nationale. Depuis six ans et leur sacre au championnat du monde 2006, Gasol and Co. sont les seuls à rivaliser avec les Américains, avec comme point d’orgue cette finale aux Jeux de Pékin il y a quatre ans où ils avaient mené la vie dure aux Américains et avaient offert un beau spectacle (118-107).
Hors États-Unis, on n’a d’ailleurs pas vu une telle domination depuis la grande Yougoslavie du début des années 90. Depuis leur défaite de trente points face à la France dans le match pour la troisième place à l’Euro 2005, les Espagnols sont devenus une terreur des parquets. Championne du monde en 2006, vice-championne d’Europe en 2007, médaillée d’argent aux Jeux de Pékin en 2008 et championne d’Europe en 2009 et en 2011, la Roja accumule les honneurs avec une seule fausse note, sa sixième place au Mondial 2010, disputé sans Pau Gasol, son élément-clé.

Les « ninos de oro »
La raison de cette incroyable « success story » réside dans l’émergence d’une génération d’exception, les « ninos de oro » qui ont remporté coup sur coup les titres européen et mondial chez les juniors en 1998 et 1999. À Londres, ils seront encore quatre à avoir vécu l’épopée avec Pau Gasol, Juan Carlos Navarro, Jose Manuel Calderon et Felipe Reyes. Un noyau dur, renforcé depuis quelques années par Marc Gasol, le frère de Pau, Rudy Fernandez, et le dernier venu, le naturalisé congolais Serge Ibaka. Sergio Scariolo, le sélectionneur italien de cette formation, peut ainsi s’appuyer sur une pléiade de talents. Mais les atouts de l’Espagne résident aussi dans un état d’esprit d’équipe irréprochable, un collectif bien huilé par des étés passés ensemble et une combinaison de joueurs passés aussi bien par l’Euroligue que la NBA.
À Londres, l’Espagne arrive d’ailleurs encore avec des ambitions. L’argent sonne comme un minimum syndical. Mais l’or fait saliver les Ibères. Car si les États-Unis sont encore les grands favoris, les champions d’Europe ont de sérieux arguments. Ils présentent un visage solide à l’intérieur avec les frères Gasol et Ibaka, tous les trois habitués aux joutes NBA depuis des saisons. De la taille et du talent dans la peinture, l’Espagne est armée là où les Américains sont faibles. Malgré l’absence de Ricky Rubio et les soucis physiques de Navarro (touché au pied), la Roja présente une véritable « Dream Team » à l’européenne, qui pourrait créer une petite surprise à Londres.
Portée par une génération en or, l’Espagne s’est affirmée comme l’une des meilleures équipes de l’histoire et espère rivaliser avec le Team USA à Londres.« On n’a peur de personne. À Londres, on va se battre pour rien d’autre que la médaille d’or. » Pau Gasol affiche la couleur. Le Team USA emmené par LeBron James, Kobe Bryant et Kevin Durant attire tous les regards....
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