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Sport - Football - Euro 2012

Du jeu et des coups, Prandelli prépare déjà l’Allemagne

Le sélectionneur de l’Italie Cesare Prandelli a lancé hier la guerre des nerfs contre l’Allemagne en demi-finale de l’Euro 2012, jeudi, en rappelant que son équipe sait « donner quelques coups » quand il le faut. Giuseppe Cacace/AFP

Le sélectionneur de l’Italie Cesare Prandelli promet de « prendre des risques » contre l’Allemagne en demi-finale de l’Euro 2012, jeudi, tout en rappelant que son équipe sait « donner quelques coups » quand il le faut.
« Nous devons prendre des risques et pas défendre dans notre surface de réparation, a affirmé Prandelli hier à Cracovie, camp de base de son équipe. Je préfère prendre un but en contre-attaque plutôt que passer 20 minutes à souffrir. »
Attaquer, mais aussi bien défendre face à l’attaque protéiforme de l’Allemagne. Devant l’euphorie soulevée par la qualification contre l’Angleterre (0-0, 4 t.a.b. à 2), l’entraîneur italien rappelle que son équipe avait des problèmes en défense avant le quart de Kiev. « Je garde un caillou dans la chaussure, comme ça je n’oublie pas », dit-il.
« Nous savons aussi tacler et donner quelques coups », a prévenu Prandelli avant de se frotter aux avants allemands, qui peuvent changer 100 % de leur ligne d’attaque à trois sans en pâtir, comme ils l’ont fait entre le dernier match de poule et le quart victorieux contre la Grèce (4-2).
« Ils jouent avec un attaquant axial, avec des milieux excentrés qui attaquent, et offrent de la profondeur et avec une “mezzapunta” » (une demi-pointe, c’est-à-dire un neuf et demi), a expliqué Prandelli.
« Mais l’aspect tactique est le dernier des problèmes, nous sommes toujours forts pour trouver l’équilibre », a enchaîné le « CT » (commissario tecnico, prononcer : « tchiti »), rappelant que son équipe avait eu 68 % de la possession de balle contre les Anglais.
« Quand tu as cette capacité, il faut l’exploiter », a-t-il insisté.
Ses deux saisons à développer un jeu offensif n’ont pas été englouties dans les changements tactiques en défense juste avant l’Euro. Contre l’Angleterre, l’Italie a dominé. Et comme elle a gardé sa culture défensive, comme le soulignait Gianluigi Buffon, le fameux « équilibre » est atteint.
Contre l’équipe de Joachim Löw, il faudra cependant se montrer plus réaliste devant le but, mais Prandelli a défendu son duo d’attaque Antonio Cassano-Mario Balotelli, celui qu’il a toujours annoncé depuis août 2010 mais qui ne s’est formé réellement qu’à l’Euro, entre blessures et problèmes disciplinaires des deux joueurs.
Il est bon d’avoir « des Cassano, même pour 40-50 minutes, a dit Prandelli. Il a joué quatre matches après des mois d’inactivité, mais hier (dimanche), il a plus payé le rythme du match que la fatigue. C’était le match le plus difficile pour Balotelli et Cassano ».
« Fantantonio » a été victime d’un malaise cardiaque le 31 octobre. Quant au controversé buteur de Manchester City, « Balotelli m’a beaucoup plu, il devait faire sortir les défenseurs centraux et il l’a fait, a estimé son entraîneur. Sur les quatre, cinq occasions, il a toujours été là, il lui a manqué un peu de chance et de lucidité, mais sa sortie est vraiment très honorable ».
Le sélectionneur a également regretté que les Allemands, qui ont joué vendredi, disposent de deux jours de récupération de plus. « L’UEFA va devoir résoudre le problème du calendrier. Ou on rallonge le tournoi ou on trouve des solutions. Sinon, on aura des finales avec peu de spectacle », a-t-il dit.
Il a également évoqué le souvenir du légendaire Italie-Allemagne en demi-finale du Mondial 1970 (4-3 a.p.). « Pour nous, les gamins de 14 ans, c’était “le match”. Je me souviens l’avoir vu à la télé avec mon père, ç’a été ma plus grande joie dans le foot. » Cette fois, il sera sur l’écran.
            ©AFP
Le sélectionneur de l’Italie Cesare Prandelli promet de « prendre des risques » contre l’Allemagne en demi-finale de l’Euro 2012, jeudi, tout en rappelant que son équipe sait « donner quelques coups » quand il le faut.« Nous devons prendre des risques et pas défendre dans notre surface de réparation, a affirmé Prandelli hier à Cracovie, camp de base de son...

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