Une frappe contre l’Iran soulagerait la région, assure Netanyahu
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se dit convaincu qu’une éventuelle frappe israélienne contre l’Iran, si elle était nécessaire pour empêcher Téhéran de se doter de l’arme nucléaire, générerait un « sentiment de soulagement » dans la région. M. Netanyahu affirme ainsi, dans une interview à Paris Match, que les Iraniens ont accéléré leurs activités d’enrichissement d’uranium « dans des proportions telles qu’ils pourront se doter non pas d’une bombe atomique, mais de plusieurs ». « Israël se réserve le droit de se défendre seul, par lui-même, de toute menace », dit-il. « L’Iran n’est pas populaire dans le monde arabe, loin de là. Et certains régimes voisins, ainsi que leurs concitoyens, ont bien compris qu’un Iran nucléaire serait un danger pour eux, pas seulement pour Israël », poursuit M. Netanyahu.
Face aux sanctions, Téhéran suspend l’exportation de 50 produits
L’Iran a suspendu l’exportation d’une cinquantaine de produits de première nécessité, signe supplémentaire que le pays s’efforce de préserver ses stocks de tels articles face au renforcement des sanctions occidentales. Il est désormais interdit d’exporter du blé, de la farine, du sucre, de la viande rouge ou des lingots d’aluminium et d’acier, d’après une lettre du vice-ministre de l’Industrie, seyyed Javad Taghavi, publiée hier dans la presse iranienne. La lettre ajoute qu’une liste supplémentaire de biens interdits à l’exportation serait annoncée plus tard. La République islamique est soumise à une forte pression financière par les restrictions commerciales infligées par les États-Unis et l’Europe en raison de la poursuite de son programme nucléaire que l’Occident juge suspect.
Surenchère verbale et bluff, juste pour entretenir la tension entre les deux blocs. Etats-Unis et Iran sont d'accord sur le nucléaire depuis longtemps.
06 h 56, le 31 octobre 2012