Les rebelles touareg et les groupes islamistes armés ont pris hier le contrôle de la ville stratégique de Kidal, dans le nord-est du Mali, poussant la junte militaire à s’alarmer de cette avancée.
Selon une source diplomatique africaine, l’attaque a été menée « essentiellement par le groupe Ansar Dine d’Iyad Ag Ghaly appuyé par des combattants d’AQMI » (el-Qaëda au Maghreb islamique). Depuis plusieurs jours déjà, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), le grand groupe rebelle touareg, et Ansar Dine, dont le chef est natif de Kidal, tenaient la ville en étau.
La junte au pouvoir depuis le coup d’État militaire qui a renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré (dit ATT) avait invoqué l’échec du régime contre la rébellion pour justifier son putsch, et son chef, le capitaine Amadou Sanogo, a jugé hier matin la « situation critique ». « Les rebelles continuent à agresser notre pays et terroriser nos populations » et « notre armée a besoin du soutien des amis du Mali », a lancé le capitaine Sanogo, dans un discours au camp militaire de Kati, près de Bamako, son quartier général.
Dans le même temps, il a déploré « un incident malheureux indépendant de notre volonté », après l’échec de la médiation de chefs d’État ouest-africains jeudi à Bamako, qui ont annulé leur venue en raison d’une manifestation projunte à l’aéroport. Le chef des mutins a donc présenté ses « excuses » à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et aux partenaires du pays, qui ont menacé la junte d’un embargo « diplomatique et financier » faute d’un retour à l’ordre constitutionnel d’ici à lundi. Les membres du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État (CNRDRE, junte) sont aussi menacés de sanctions incluant une interdiction de voyager et un gel des avoirs dans la région.
Par ailleurs, les États-Unis, « très inquiets » de l’avancée des soldats rebelles, pressent la junte militaire de se retirer, a déclaré hier un porte-parole du département d’État américain, Mark Toner.
(Source : AFP)
Selon une source diplomatique africaine, l’attaque a été menée « essentiellement par le groupe Ansar Dine d’Iyad Ag Ghaly appuyé par des combattants d’AQMI » (el-Qaëda au Maghreb islamique). Depuis plusieurs jours déjà, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), le grand groupe rebelle touareg, et Ansar Dine, dont le chef est natif de Kidal, tenaient la ville en étau.
La junte au pouvoir depuis le coup d’État militaire qui a renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré (dit ATT) avait invoqué l’échec du régime contre la rébellion pour justifier son putsch, et son chef, le capitaine Amadou Sanogo, a jugé hier matin la « situation critique ». « Les rebelles continuent à agresser notre pays et terroriser nos populations » et « notre armée a besoin du soutien des amis du Mali », a lancé le capitaine Sanogo, dans un discours au camp militaire de Kati, près de Bamako, son quartier général.
Dans le même temps, il a déploré « un incident malheureux indépendant de notre volonté », après l’échec de la médiation de chefs d’État ouest-africains jeudi à Bamako, qui ont annulé leur venue en raison d’une manifestation projunte à l’aéroport. Le chef des mutins a donc présenté ses « excuses » à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et aux partenaires du pays, qui ont menacé la junte d’un embargo « diplomatique et financier » faute d’un retour à l’ordre constitutionnel d’ici à lundi. Les membres du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État (CNRDRE, junte) sont aussi menacés de sanctions incluant une interdiction de voyager et un gel des avoirs dans la région.
Par ailleurs, les États-Unis, « très inquiets » de l’avancée des soldats rebelles, pressent la junte militaire de se retirer, a déclaré hier un porte-parole du département d’État américain, Mark Toner.
(Source : AFP)
Les rebelles touareg et les groupes islamistes armés ont pris hier le contrôle de la ville stratégique de Kidal, dans le nord-est du Mali, poussant la junte militaire à s’alarmer de cette avancée.Selon une source diplomatique africaine, l’attaque a été menée « essentiellement par le groupe Ansar Dine d’Iyad Ag Ghaly appuyé par des combattants d’AQMI » (el-Qaëda au...
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