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Moyen Orient et Monde - Nucléaire

L’Iran promet des représailles en cas de frappe militaire

L’Iran attaquera tout pays dont le territoire serait utilisé par des « ennemis » de la République islamique pour lancer une frappe militaire en territoire iranien, a averti hier Hossein Salami, le numéro deux des gardiens de la révolution, cité par l’agence de presse FARS.
Les gardiens de la révolution ont de fait entamé samedi deux jours d’exercices militaires dans le sud du pays, sur fond de vives tensions entre l’Iran et les Occidentaux sur le dossier nucléaire iranien.
Car les États-Unis et Israël n’excluent pas l’option d’une frappe militaire si la diplomatie et les sanctions ne parviennent pas à contraindre Téhéran à renoncer à ses activités d’enrichissement de l’uranium. Ils accusent l’Iran de chercher à se doter de l’arme nucléaire, alors que Téhéran assure développer l’atome à des fins purement civiles.
Dans ce contexte, le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a estimé hier qu’attaquer l’Iran « serait un désastre », en allusion au scénario d’une frappe militaire israélienne ou américaine pour entraver les activités nucléaires de Téhéran, et jugeant que la controverse sur le nucléaire iranien pouvait être réglée en quelques jours. « Les différends techniques ne sont pas très importants. C’est un problème de confiance mutuelle et de forte volonté politique », a-t-il dit. La Turquie a accueilli les dernières discussions entre les pays occidentaux et l’Iran il y a un an. Elles se sont achevées sur une impasse, les participants ne s’accordant même pas sur l’ordre du jour.
Le ministre des Affaires étrangères du Qatar, Khalid Mohammad al-Attiyah, jugeant également qu’une frappe militaire ne serait « pas une solution », a prôné lui aussi l’ouverture d’un « dialogue sérieux » entre Téhéran et les Occidentaux.
Par ailleurs, des navires de guerre iraniens ont mouillé samedi dans le port saoudien de Djeddah dans le cadre d’une mission pour montrer le pouvoir de la République islamique en haute mer et « faire face à l’iranophobie » selon le commandant de la marine iranienne, dans un contexte de relations tendues entre Téhéran et Riyad, a rapporté l’agence FARS. L’amiral a ajouté que la mission devait durer « 70 à 80 jours », mais sans préciser ses destinations prévues.

(Source : agences)
L’Iran attaquera tout pays dont le territoire serait utilisé par des « ennemis » de la République islamique pour lancer une frappe militaire en territoire iranien, a averti hier Hossein Salami, le numéro deux des gardiens de la révolution, cité par l’agence de presse FARS.Les gardiens de la révolution ont de fait entamé samedi deux jours d’exercices militaires dans le sud du...
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