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Moyen Orient et Monde - Sénégal

Coup d’envoi de la campagne présidentielle et des premiers meetings

La campagne pour la présidentielle du 26 février au Sénégal a officiellement débuté hier, avec une opposition qui a affiché son unité et sa détermination à obtenir le retrait de la candidature du président sortant Abdoulaye Wade, au pouvoir depuis douze ans.
En ce premier jour de campagne, huit candidats de l’opposition avaient prévu un « mégameeting » commun au centre de Dakar, à l’appel du Mouvement du 23 juin (M23), qui regroupe opposants et représentants de la société civile. Les principaux candidats ont répondu présents à ce rendez-vous sur la place de l’Obélisque, devenu le lieu symbole de la contestation, et, devant quelques milliers de personnes, ont pris la parole à tour de rôle avec un seul mot d’ordre : « Wade doit retirer sa candidature. » Le célèbre chanteur Youssou Ndour, dont la candidature à la présidentielle a été rejetée par le Conseil constitutionnel, était également là et a fait sien ce mot d’ordre, selon des médias. « L’objectif est d’être tous ensemble pour le début de la campagne électorale, a expliqué un responsable du M23, cheikh Tidiane Dieye. Il ne s’agit pas d’une campagne classique (...), nous allons accentuer le combat pour le retrait de la candidature de Wade. »
Samedi, ces huit candidats, parmi lesquels les poids lourds Moustapha Niasse, Macky Sall, Idrissa Seck, Ousmane Tanor Dieng ainsi que la star de la chanson Youssou Ndour se sont engagés à « rester unis ». Rejetant tout boycott du scrutin, ils ont réaffirmé leur « objectif premier » : empêcher la candidature de Wade. Le scrutin « ne se tiendra pas avec la candidature inconstitutionnelle de Wade », ont-ils affirmé, appelant les Sénégalais à poursuivre la « mobilisation populaire ».
Le président devait lui aussi faire son premier meeting hier après-midi à Mbacké, près de Touba, dans l’Est.
La campagne, qui s’achèvera le 24 février au soir, débute après une semaine de vives tensions et de manifestations de l’opposition prônant la « résistance pacifique ». De même, le chef de la diplomatie française Alain Juppé a réitéré hier son souhait d’une « relève de générations » au Sénégal, tout en appelant « au calme ».
Le 26 février, plus de cinq millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour le dixième scrutin présidentiel depuis l’indépendance en 1960, dans un pays souvent cité en exemple de démocratie et de stabilité en Afrique.
Élu en 2000 puis réélu en 2007, Abdoulaye Wade, 85 ans, brigue un troisième mandat de sept ans face à 13 candidats. Pour l’opposition, il a épuisé ses deux mandats légaux et donc sa nouvelle candidature est un « coup d’État constitutionnel ». Côté Wade, on affirme que les réformes de la Constitution en 2001 et 2008 lui permettent de concourir.
(Source : AFP)
La campagne pour la présidentielle du 26 février au Sénégal a officiellement débuté hier, avec une opposition qui a affiché son unité et sa détermination à obtenir le retrait de la candidature du président sortant Abdoulaye Wade, au pouvoir depuis douze ans.En ce premier jour de campagne, huit candidats de l’opposition avaient prévu un « mégameeting » commun au centre de Dakar,...
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