Brèves politiques

Le Hezbollah finance des groupes sunnites, selon Allouche
L’ancien député Moustapha Allouche a poursuivi sa tournée en Australie. Il a rencontré sur ce plan le député Kazem Kheir, le responsable du courant du Futur Samer Hadara, et une délégation d’hommes d’affaires libanais de Tripoli et du Liban-Nord. Moustapha Allouche a affirmé lors d’une conférence de presse que « le Hezbollah finance certains groupes sunnites qu’il utilise pour attiser les tensions confessionnelles », indiquant que « les armes du parti restent la source de tous les problèmes au Liban ».

La Jama’a appelle l’État à prendre les choses en main
La Jama’a islamiyya de Saïda a estimé que « les problèmes sur la scène libanaise et dans l’environnement islamique résultent d’un cumul d’erreurs, une partie des musulmans ayant été persécutée et traitée de manière injuste pendant longtemps ». Elle a appelé l’État libanais à assumer ses responsabilités à ce sujet et les habitants de Saïda à s’attacher aux valeurs de coexistence et de paix civile.

Chamoun n’est pas inquiet de la situation intérieure
Le chef du Parti national libéral, le député Dory Chamoun, a écarté, dans une déclaration hier, toute possibilité d’explosion de la situation locale. Estimant que « le Hezbollah poursuit son projet consistant à mettre en place une République islamique », il a noté que les Libanais vivent dans la crainte de l’absence du pouvoir de l’État et de la profusion des armes illégales. Le député a affirmé par ailleurs que la loi électorale dite orthodoxe est un projet qui détruirait le Liban.

Gemayel de retour à Beyrouth
Le chef du parti Kataëb, Amine Gemayel, est rentré à Beyrouth hier après avoir participé à une conférence à Madrid, sur le thème « Les relations entre les États de la Méditerranée et l’effet des révolutions arabes ». M. Gemayel a profité de ce voyage pour rencontrer des responsables européens, espagnols et arabes. Il a appelé dans son allocution, lors de la conférence, à développer la collaboration entre les pays de la Méditerranée aux niveaux économique, social et sécuritaire.

Kadri met en garde contre le vide politique
Le député du courant du Futur, Ziad Kadri, a mis en garde hier contre un vide au pouvoir, que pourrait causer un report des législatives. Le député a, en outre, déploré « la politique ambiguë du gouvernement », qui se reflète sur la vie publique au Liban, notamment sur le dossier de la loi électorale. Concernant cette dernière, M. Kadri a confirmé l’ouverture de son courant à tout projet ou proposition, qui assurerait l’équilibre politique d’une part et répondrait aux craintes de ses alliés chrétiens, de l’autre.

Daher dénonce la menace des armes
Le député du courant du Futur, Khaled Daher, a accusé hier certaines parties de tenter de changer la situation au pays, par la menace des armes. « Des tentatives sont en cours pour contourner la Constitution et saper les institutions publiques », a-t-il indiqué lors d’une cérémonie en l’honneur du mufti du Akkar, cheikh Zeid Bakkar Zakkaria, à Batroun. « Notre présence est désormais menacée, ainsi que notre liberté. Nous ne renoncerons guère à notre dignité, sans toutefois nuire à quiconque dans ce pays, puisque nous sommes les gardiens de la coexistence islamo-chrétienne », a-t-il ajouté. Il a enfin dénoncé les attaques contres les pays du Golfe et les pays arabes.

Hachem : Nous ne sommes pas pleinement convaincus par le projet orthodoxe
Le député Kassem Hachem a expliqué, hier, que le président de la Chambre, Nabih Berry, a retiré son projet de loi électorale, afin d’inciter les différentes parties à s’entendre sur une loi consensuelle. Il a ajouté, de même, que la loi orthodoxe s’est imposée en une période où les craintes abondent. Il a révélé de ce fait que le bloc du Développement et de la Libération n’est pas tout à fait convaincu par cette loi et qu’il est favorable, par contre, à la proportionnelle avec une circonscription unique. « L’équilibre politique et la représentativité juste sont nos uniques préoccupations », a-t-il souligné. Par ailleurs, le député s’est penché sur la situation sécuritaire au pays, dénonçant les discours provocateurs de certains hommes politiques et chefs religieux. « Ces discours incitent à la sédition », a-t-il affirmé.