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Liban

Le courant du Futur, le PNL et le RD saluent à leur tour « l’appel historique » du CNS

Après le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, plusieurs partis et courants membres de l’opposition ont salué hier la lettre ouverte adressée par le Conseil national syrien au peuple libanais concernant l’avenir des relations libano-syriennes dans l’ère postbaassiste.
Le courant du Futur a ainsi applaudi hier à l’initiative, notamment en ce qui concerne « la révision des traités signés entre le Liban et la Syrie, et l’insistance sur le tracé des frontières entre les deux pays, ainsi que sur la résolution de toutes les questions problématiques que le régime Assad a volontairement maintenues en suspens durant des décennies ». « L’initiative courageuse du CNS pave la voie à des horizons politiques d’avant-garde dans les relations entre les deux pays, ce qui exprime sérieusement la réalité des liens de fraternité entre les deux États et les deux peuples. Cette initiative mérite tout le soutien politique possible », ajoute le communiqué du courant du Futur.
« L’initiative exprime des valeurs politiques qui soulignent la relation privilégiée entre les deux pays, dans le cadre des critères des relations diplomatiques interétatiques qui préservent les intérêts de tous, contrairement à ce qui s’est produit tout au long des décades de la tutelle et de l’hégémonie, ce qui a occasionné un fossé énorme à plusieurs reprises entre les deux pays », souligne le communiqué.
« Au courant du Futur, nous nous rangeons totalement au côté de ces options du peuple syrien frère dans son aspiration à obtenir sa liberté et à établir un régime démocratique libéral, ce qui rendrait à la Syrie son rôle arabe au côté de tous ses frères et garantirait sa présence dans le cadre de la communauté internationale, loin de l’isolationnisme et des aventurismes personnels et familiaux irréfléchis », note-t-il encore.
« L’initiative a placé les relations libano-syriennes sur la bonne voie politique, grâce à l’attitude responsable du Conseil, dans sa volonté de renouer avec le rôle de la Syrie dans sa dimension arabe ouverte sur les réseaux de relations interarabes. Il est possible de se fonder sur cette initiative pour établir les futures relations du Liban avec la Syrie libre, des relations qui prendraient réellement en compte les intérêts communs. Nous ne pouvons, dans ce cadre, que soutenir le CNS, qui œuvre pour libérer sa patrie du régime répressif, et nous attendons avec impatience le jour prochain où la Syrie sera gouvernée par la volonté de son peuple libre », conclut le communiqué du courant du Futur.
Dans une déclaration à Radio Orient, le député Khaled Daher a, lui, résumé sa position en quelques mots. « Ce document comporte les revendications des forces du 14 Mars et de tous les Libanais qui ont voulu des relations normales entre le Liban et la Syrie, deux États voisins unis par des intérêts communs (...) », a-t-il dit.

Le PNL et le RD
De son côté, le Parti national libéral (PNL) a estimé, dans son communiqué hebdomadaire, que la lettre ouverte comporte « les principes qui doivent régir les relations entre le Liban et la Syrie, et dont nous n’avons jamais cessé de demander la mise à exécution, par souci de préserver l’intérêt de chacun des deux pays voisins et frères ». « Nous avons été frappés par le degré d’éveil du CNS concernant les aspirations des Libanais libres et par la duplicité de la politique du régime syrien, qui refuse de tracer les frontières libano-syriennes et de délimiter la région des fermes de Chebaa, ce qui laisse l’arène libanaise ouverte, apte à être manipulée, et qui en fait un terrain pour transmettre des messages dans toutes les directions, notamment des messages sanglants, comme c’est le cas de temps à autre avec les forces de la Finul », ajoute le PNL dans son communiqué.
« Nous sommes également heureux de percevoir une volonté de mettre un terme aux pratiques sécuritaires, d’établir les relations sur des fondements diplomatiques, de réviser les traités qui ont été imposés au Liban, d’abolir le Conseil supérieur libano-syrien, et d’œuvrer sincèrement et sérieusement à faire la lumière sur le sort des détenus libanais dans les prisons syriennes, sans compter d’autres principes énoncés (dans le document du CNS) qui rejoignent les constantes libanaises. Nous attendons le jour où il y aura un changement de régime et où ceux qui avancent ces idées et ces principes arriveront au pouvoir, pour que le Liban et la Syrie puissent rattraper le temps perdu et prendre un nouveau départ vers une coordination et une ouverture sur les bases de la liberté, la démocratie, la souveraineté et les droits de l’homme », conclut le PNL.
Le secrétaire général du Renouveau démocratique, Antoine Haddad, a pour sa part mis en exergue « l’importance historique » de la lettre ouverte du CNS. « Elle donne satisfaction à toutes les revendications pour lesquelles les Libanais luttent afin de rectifier des erreurs accumulées durant des décennies dans les relations entre les deux pays, suite aux exactions du régime syrien », a indiqué M. Haddad. « Ce document montre la maturité politique du Conseil, a-t-il poursuivi. Il ne vient pas de nulle part, mais il a été précédé de la déclaration Beyrouth-Damas/Damas-Beyrouth, signée en 2006 par des intellectuels et des hommes politiques libanais et syriens après l’intifada de l’indépendance au Liban ; une déclaration qui a valu à nos camarades en Syrie de longues années de prison et de répression – certains d’entre eux croupissent d’ailleurs jusqu’à présent dans les geôles pour cette raison. Cet appel a également été précédé par les éditoriaux du martyr Samir Kassir sur le lien entre la liberté du Liban et la démocratie en Syrie, une cause pour laquelle il a payé cher de sa vie », a souligné M. Haddad.
Sur un autre plan, le PNL, le secrétaire général du Renouveau démocratique et plusieurs députés, dont Boutros Harb, ont dénoncé hier le comportement de l’État dans l’incident de Arida, condamnant le rapport syrien sur l’incident et appelant les autorités à protéger les frontières et les citoyens des agressions perpétrées par les forces syriennes « qui se multiplient à l’encontre du Liban, peuple et territoire ».
Après le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, plusieurs partis et courants membres de l’opposition ont salué hier la lettre ouverte adressée par le Conseil national syrien au peuple libanais concernant l’avenir des relations libano-syriennes dans l’ère postbaassiste. Le courant du Futur a ainsi applaudi hier à l’initiative, notamment en ce qui concerne « la...

commentaires (1)

ils sont content, ils ont cns, mais je me demande si ce n'est pas le 14 mars qui a fait ce torchon, car il reprend leurs positions.

Talaat Dominique

03 h 25, le 28 janvier 2012

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Commentaires (1)

  • ils sont content, ils ont cns, mais je me demande si ce n'est pas le 14 mars qui a fait ce torchon, car il reprend leurs positions.

    Talaat Dominique

    03 h 25, le 28 janvier 2012

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