Il s’est rendu à cet effet hier auprès du président de la Chambre, Nabih Berry, et du mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani.
À sa sortie de Dar el-Fatwa, il a affirmé avoir communiqué son point de vue au mufti « au sujet de ce que nous jugeons bon pour les groupes communautaires qui peuvent s’exprimer dans le cadre d’une loi électorale juste et saine ». Cheikh Kabbani « s’est dit soucieux du bien-être de tous les groupes communautaires », a souligné M. Ferzli, avant de faire état d’autres entretiens qu’il aura sur le même sujet.
M. Ferzli a exprimé le souhait que les discussions s’étendent pour prendre la forme d’un débat entre toutes les composantes de la société au sujet de la loi électorale. Selon lui, l’intérêt de la proposition du rassemblement orthodoxe « réside dans le dialogue qu’elle initie au sujet d’une loi représentative » susceptible, à ses yeux, de court-circuiter les tentatives de maintenir la loi de 1960.
À l’issue de son entretien avec M. Berry, l’ancien vice-président de la Chambre a expliqué à la presse que sa tournée se justifie « par les leçons de patriotisme et d’anticonfessionnalisme entendues récemment ». Il a rendu hommage sur ce plan à la position adoptée par le chef du législatif au sujet de la proposition du Rassemblement grec-orthodoxe.
commentaires (3)
Le projet propose par le rassemblement orthodoxe serait bon a condition qu'on maintienne les circonscriptions actuelles et qu'on oublie l'abolition du confessionnalisme ainsi que la création du sénat prévu par Taëf étant donné que chaque communauté serait représentée au parlement par ses députés. Ceci reviendrait à consacrer le système confessionnel et compromettrait le maintien de la parité entre les chrétiens et les mahométans. Il faut savoir une bonne fois pour toutes ce qu’on veut : un pays laïque, ou confessionnel, ou un pays hybride? Bardawil Michel Charles
Bardawil Michel Charles
05 h 16, le 23 décembre 2011