Rappelant que le rôle des jeunes par rapport à l’Église « constitue l’un des plus grands défis de la société », Mgr Raï a déploré « la rupture politique et partisane dont souffrent les composantes du Liban ». Il a souligné dans ce cadre « l’importance de se préoccuper, à travers un plan paroissial et éducatif global, relayé par les organisations apostoliques et les médias, de l’éducation des jeunes au christianisme, à la moralité et au patriotisme ». S’attardant sur les bouleversements régionaux, Mgr Raï a appelé à « l’union face aux défis que nous affrontons dans nos patries orientales, afin d’assurer la coexistence sur les bases de la citoyenneté et de la responsabilité partagée en faveur de la vie publique ». Le patriarche maronite a souliagné dans ce cadre « nos tentatives, avec les chefs religieux musulmans, pour organiser un sommet spirituel à l’échelle du Moyen-Orient, visant à renforcer les liens et à rejeter la violence, pour que les événements en cours amènent les réformes positives escomptées ».
De son côté, Mgr Caccia a fait part de sa confiance en l’Église du Liban, « qui est certainement capable de fournir, pour les Églises du Moyen-Orient, un modèle contemporain réussi et déterminant ».
commentaires (1)
Et pourquoi pas un sommet christiano-musulman?Plus érieusement,Mgr Raï pourrait commencer par un sommet chrétien d'abord...oeuf de Colomb...il ne faut pas tober dans le complexe d'Assise.
GEDEON Christian
13 h 15, le 23 novembre 2011