Rechercher
Rechercher

Lifestyle - Récompense

Steve Yerrid, ténor du barreau US, honoré par la « Fondation américaine de l’hôpital St George »

Il a damé le pion aux grandes compagnies de tabac et gagné moult procès d’envergure. Steven Yerrid, bouillonnant d’idées et de générosité, était au centre du second gala annuel de la fondation.

Le Dr Amine Barakat (à gauche) et l’épouse de l’ambassadeur du Liban, Mme Nicole Antoine Chédid, remettant la distinction à Steve Yerrid.

La Fondation américaine de l’hôpital St George est animée par un homme à la ténacité tranquille, le Dr Amine Barakat, qui, lors du second gala annuel de la fondation, a expliqué en ces termes le but de la réception : « Aider l’hôpital Saint George à acquérir des services médicaux de qualité pour le Liban et la région, et, en particulier, pour les défavorisés. Cette année, notre participation a porté sur le développement des soins pédiatriques renforçant les traitements de divers cancers, comme le cas qu’évoquera le Dr Walid Chalhoub. Au nom de notre comité général, je voudrais remercier ceux qui, en s’impliquant dans notre action, font la différence, et je voudrais offrir dans ce contexte la Make a Difference Award à Steven Yerrid : un ténor du barreau doublé d’un avocat de la cause d’enfants malades ayant un grand besoin d’assistance médicale, spécialement ceux atteints de cancer. » Cette distinction lui a été remise par Mme Nicole Chédid, l’épouse de l’ambassadeur du Liban, M. Antoine Chédid, qui, lui, participait à un autre événement caritatif à San Francisco.


De son célèbre bureau d’avocat établi à Tampa (Floride), Steven Yerrid a fait trembler de puissants fabricants de cigarettes (à coups de milliards de dollars de dédommagement pour les plaignants) et une compagnie responsable de déversements pétroliers. Il n’a pas pour autant caché son émotion en recevant cette distinction : « “Choukran jazilan”, en ce moment, je pense à “my sitty and my jeddi” qui auraient été si fiers de moi. Je vous parle ici du fond de mon cœur, comme je le fais dans une cour de justice : là en ayant bien sûr préparé quelques lignes en avance ! Mon message est simple : le plus grand accomplissement de ma vie a été d’aider les autres. Ceci, je le tiens de “sitty” et “jeddi”. La cuisine de ma grand-mère était le quartier général du voisinage qui ne désemplissait pas des enfants grecs et italiens, émigrés comme nous. Là, j’ai appris que le partage émotionnel est source de rapprochement. Ce que l’on oublie dans ces moments de troubles au Moyen-Orient et même ici. Le secret de mon succès ? Le bon rapport avec les autres. Je dois vous dire que je n’ai jamais réussi dans la vie sans le soutien des autres, et quand j’ai échoué, c’est parce que j’étais seul, sans l’aide de Dieu ni de personne. Si vous voulez que des miracles surviennent, il est impossible d’agir en solitaire. Ma présence ici est symbolique de ce qu’est ma vie : la possibilité de vivre mes rêves les plus précieux. »


Le grand-père paternel de Steven Yerrid, Georges, est arrivé en droite ligne de Zahlé en compagnie de son épouse, Millie (née Lawand). Le couple s’installe à Charleston (Virginie), monte une affaire de produits alimentaires et élève quatre enfants, dont Charles, le père de Steven Yerrid, né d’une mère irlandaise, Fay Griffith. Charles se spécialise dans les machines de presse et œuvre durant 40 ans au Washington Post. C’est en allant un jour le visiter que Steven a la chance de s’inscrire à l’école de droit de l’Université de Georgetown. Études brillantes. Puis début spectaculaire lorsque, à 35 ans, il connaît la gloire internationale en obtenant l’acquittement du capitaine d’un navire ayant provoqué un accident causant la mort de 35 personnes. Il avait nommé sa plaidoirie « Act of God » (un acte de Dieu). Intraitable à la cour, il flanche pour les causes humaines et jongle pour elles avec des millions de dollars. Et lorsqu’il a besoin d’un bol d’air frais, il prend le grand large sur l’un de ses nombreux bateaux. « Je suis un homme de l’eau », dit-il. À bord, en premier, son épouse Tiffany (d’origine grecque) et leur fils de 8 ans et un autre fils de 21 ans, né d’un précédent mariage.


Au programme de ce second gala de la fondation, une vente aux enchères très animée (proposant entre autres un sac signé Élie Saab) et une performance des jeunes interprètes de la « Dancing Classroom Youth Company ».

La Fondation américaine de l’hôpital St George est animée par un homme à la ténacité tranquille, le Dr Amine Barakat, qui, lors du second gala annuel de la fondation, a expliqué en ces termes le but de la réception : « Aider l’hôpital Saint George à acquérir des services médicaux de qualité pour le Liban et la région, et, en particulier, pour les défavorisés....

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut