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Lifestyle

Quelqu’un m’a dit...

Ipanema sur Saint-Georges

À l’unanimité, c’était THE mariage. La quintessence de la fête et l’exubérance d’un carnaval brésilien avec ses plumes, ses paillettes, tambours et trompettes, sa bonne humeur, ses caïpirinhas et ses daiquiris coulant à flots sur la terrasse pavée de vagues multicolores comme les trottoirs de Copacabana. Un carnaval avec sa musique et tout le tintouin assuré d’une main de maîtresse par Lana Moares et 60 poids lourds venus de Río, qui ont imposé à une foule conquise des rythmes fous.
En un mot, c’est une ambiance carrément dingue qui a marqué le mariage d’Alfred Asseily et Diane Saadé (absolument ravissante). Le Saint-Georges, réinventé en une playa Ipanema par Asma Andraos et Mikael Nakfour (Stree), offrait un spectacle inoubliable. Ce soir-là, personne n’avait rien à prouver ; ce soir-là, personne ne voulait que danser, s’amuser, se défouler aux rythmes les plus divers ; les hommes avaient cette allure décontractée du friday wear chic, et les dames avaient laissé leurs fantasmes de m’as-tu-vu au vestiaire... Tout n’était qu’harmonie. Et surchauffe, grâce à la MIB band from London, à Bash’s beat from Miami et au flying DJ Nadi Choueiri qui faisait tourner ses platines de la table volante, comme à un dinner in the sky, électrisant ciel et terre.
Un spectacle formidable manqué à deux heures près par cheikh Ahmad el-Assir et ses compères qui faisaient leur sit-in au centre-ville. Ils n’ont rien vu, ces messieurs : ni le feu d’artifice, ni le lâcher de ballons qui s’élevaient dans le ciel comme des étoiles filantes, ni l’ananas géant en pièce montée, ni les jeunes qui piquaient une tête dans la piscine....
L’après-midi, l’ambiance était plus sage à l’église Saint-Nicolas où Alfred et Diane se sont unis entourés de leurs deux familles (les Asseily, Sehanoui, Chartouni et Saadé) et de leurs témoins. Pour lui, Ayman Daouk, Hani Samaha, Pierre Rabbat, Sélim Sehnaoui et Rafic Chartouni. Pour elle, Laura Pharaon, Rania Gebara, Rosy Moukarzel, Christina Malhamé et Yasmine Habib.

(Comme un) géant

Après les concerts organisés au Musée national de Beyrouth et au Grand Sérail, la présidente de l’Association pour la protection des sites et des anciennes demeures (Apsad), Raya Daouk, a craqué pour Baabda. Pas le palais présidentiel, mais le vieux sérail, autrefois siège de la moutassarafiya et aujourd’hui celui du mohafazat.
Ainsi, dans la cour de ce vieux bâtiment édifié vers la fin du XVIIIe siècle, l’Apsad a donné un joli récital avec la soprano Nadine Nassar, la Polonaise Anna Sikorzak-Olek et le quintette à cordes de Beyrouth dirigé par Robert Kfouri, et un invité d’honneur : Assem Salam, ancien président et cofondateur de l’Apsad, ex-président de l’ordre des ingénieurs et architectes, militant de la première heure pour l’identité urbaine et la sauvegarde du patrimoine.
Assem, le grand homme au talent et au cœur en or, a reçu à cette occasion un trophée de l’Apsad et un autre de la main du ministre de la Culture Gaby Layoun, en présence d’un nombre de parents et amis, parmi lesquels son épouse Vasso, ses filles Dyala Salam et Marya Badran, son fils Ali (avec Amale), l’ancien ministre Tammam Salam (et Lama), Hanifé Khaled Salam, le ministre de l’Information Walid Daouk, le député Ghassan Moukheiber, les ambassadeurs de Pologne et de Turquie, Tomasz Niegodwzisz et Inan Ozyildiz, Nadia Michel Aoun, Myrna Boustany, Dr Karam Karam, Hikmat Dib, Hala et Marc Cochrane, Patrick et Noha Baz, Sélim et Nawal Meouchi, Touma Arida, Aurélien et Monica Lechevallier, Marita et Rabih Frem, Sara Salem, Nayla de Freige, Ali et Anbra Dabbous, Nadim et Maya Souaid, Mozart Chahine, Joe Lteif, Josette Saleh, Élie Najm et beaucoup d’autres...

Forza Nadi Italia

Nadi Chammas, qui a développé les opérations du groupe M1 Fashion (Façonnable) et dirigé le groupe Élie Saab, vient de franchir son Rubicon et il est content. Tellement qu’il a décidé de faire sauter les bouchons... de Proscecco pour fêter sa nouvelle aventure. Mais pas n’importe lequel, de Proscecco : c’est le pétillant « Foss Marai » qui a coulé, magnifié par une bouteille bleu cobalt spécialement conçue pour l’Officina Slowear, le nouveau temple des fashionistos et dont l’inauguration (officielle) à la rue Patriarche Howayek à Bab Idriss est prévue le 11 octobre.
En attendant, c’est là, autour d’un apéro, que les amis se réunissent tous les vendredis après-midi. L’autre jour, tout juste débarquant de Los Angeles, Silvio Tabet et son épouse ont retrouvé Ricardo et Youmna Karam, Rami Hourié, Philippe et Céline Tabet, Roy Haddad, Joumana Hatem, Diane Sawaya, Micheal et Pascale Zammar, Maya et Wissam Trad, Ingrid Geday ainsi que Sophie Salamé venue en voisine. Quant à l’ineffable Joe Baddour, qui adore le look Slowear et son prêt-à-porter multimarque chic, il a promis de contribuer à la décoration vintage de la boutique en prêtant sa collection de cannes anciennes. 100 % rital de cœur, Nadi Chammas pense à tout : ceux qui ne boivent pas d’alcool ne sont pas en reste. « Il chinotto », le Coca de la botte, est toujours servi à gogo.
Des vacances en Italie en plein Beyrouth...

Corso Como avant Grand Palais

Pour présenter sa collection d’hiver spécialement créée pour l’immortelle La Redoute, Rabih Keyrouz a jeté son dévolu sur le 10 Corso Como à Milan, le concept-store qui allie mode, art et design, créé par Carla Sozzani. Un lieu répertorié par toutes les revues de la branchouillerie internationale, et inscrit par le New York Times sur la liste des « 31 Places to Go ». On a d’ailleurs remarqué aux premières loges des fashionistas Franca Sozzani, l’éditrice de Vogue Italia, qui sera sûrement fin septembre au Grand Palais à Paris pour applaudir les créations qu’on dit déjà hiératiques de la Maison Rabih Keyrouz.

Gregory est un batal...

Et l’award du restaurant et bar le plus stylé du Moyen-Orient revient au... Cocteau ! Décerné à Londres par un jury de spécialistes britanniques, ce prix, qui récompense les plus beaux concepts de design et d’architecture, est brandi comme un trophée par Maroun et Wadih Batal et leurs partenaires de Sogerest Holding SAL qui se sont retenus pour ne pas embrasser sur la bouche Gregory Gatserelia. Car c’est à Monsieur Smogallery que revient tout le mérite : c’est lui qui a conçu l’architecture intérieure de l’établissement et dessiné pour le Cocteau ces objets que Jeannot lui-même aurait adorés...

ditavonbliss@hotmail.com
Ipanema sur Saint-Georges À l’unanimité, c’était THE mariage. La quintessence de la fête et l’exubérance d’un carnaval brésilien avec ses plumes, ses paillettes, tambours et trompettes, sa bonne humeur, ses caïpirinhas et ses daiquiris coulant à flots sur la terrasse pavée de vagues multicolores comme les trottoirs de Copacabana. Un carnaval avec sa musique et tout le...

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