« Merci monsieur l’ambassadeur d’avoir accepté de nous donner le plaisir à Gaby et à moi de nous honorer de votre présence autour de quelques amis malgré la liste d’attente de tous ceux qui voudraient en faire autant. Connaissant votre agenda, il ne vous reste d’ailleurs que quelques petits déjeuners de libre, une bonne occasion pour déguster des manakichs... Brillant et fin diplomate, moi qui en ait connu (NDLR : 18...) depuis 42 ans que je sers la France, ce qui nous console dans ce départ, c’est que vous allez veiller sur le pays du Cèdre à partir de vos nouvelles bureaux à Paris. Vous allez être l’ange gardien français du Liban en dirigeant l’ANNO au moment où toute la région est en ébullition... ».
Ces mots sont ceux que François Abi Saab, avec la sensibilité et l’humour qui sont les siens, a prononcés lors du dîner qu’il a donné avec son épouse Gaby au Talleyrand en l’honneur de Denis Pietton et auquel étaient conviées quelque 80 personnes, parmi lesquelles Walid et Nora Joumblatt, Ziyad et Linda Baroud, Fouad et Jacqueline el-Saad, Maurice Sehnaoui, Camille et Leila Ziadé, Robert et Micheline Boulos, Salah et Astrid Honein, Chadi et Zeina Karam, Michèle, Jean et Nabil de Freige (accompagnés de leurs épouses respectives, Nayla et Maya), Misbah et Mona Ahdab, Roland et Maryse Kassab, l’ancien ambassadeur Samir Moubarak, Gaby et Mimi Tamer, etc. Et comme l’a dit François, à moins d’organiser des goûters, Denis Pietton n’a plus une minute pour se gratter la nuque ! Les déjeuners ou les dîners donnés en son honneur par François Bassil, Mona Hraoui, Raymond et May Audi, Myrna Gannagé, pour ne citer qu’eux, se succèdent à un rythme effréné. Celui de Leila Solh Hamadé était une vraie manifestation d’amitié. En présence d’une centaine de convives, l’ancienne ministre a déclaré qu’il était rare dans la maison de Riad el-Solh de regretter un ambassadeur français. « Mais vous êtes entré dans nos cœurs », a-t-elle souligné. Et c’est en arabe que Denis Pietton l’a remerciée. La classe !
Pictet d’art
Après une tournée mondiale, les photographies du prix Pictet (éponyme d’une des grandes banques privées suisses qui le finance) ont quitté les cimaises de la galerie Ayyam pour leur dernière escale à Hong Kong. À cette occasion, Manal et Nabih Haddad, représentants de ce coffre-fort genevoix au Liban et au Moyen-Orient, ont donné un dîner à l’hôtel Four Seasons qui a rassemblé de nombreux férus d’art. À la tête des présents, l’associé senior de Pictet & Cie, Jacques de Saussure, et son épouse, la Libanaise Iman Makki (qui s’active dans le domaine de la joaillerie et de l’horlogerie, place de Longmalle 13, à Genève), tous deux visiblement enthousiastes de faire connaissance avec l’ex-ministre Sami Haddad (et son épouse Hanane), Nayla Kettaneh Kuning, Gaby Daher (rentrant tout fraîchement de Maastricht où se déroulait la prestigieuse foire de la Tefaf), l’architecte-sculpteur Nadim Karam (son éléphant a dépassé les 150 000 $ à l’Art Fair de Dubaï), Mounib Masri, Joseph Achkar, Michel Charrière, Mona Rasamny el-Khalil et Ramzi Hafez. Également présents, Arslan et Hoda Sinno, Joyli et Michelle Tabet, Ghada Faloughi, Hala Chahine, Charles et Yolla Noujaim, Maya Tannous, Ghassan Zard Abou Jaoudé, Samir Hadchiti, et Lina Mroué très fashion dans une tenue printanière signée Azzi et Osta...
Jamais sans ma chaise
La chaise « khaizaran », sur laquelle différentes générations ont posé leur postérieur est de nouveau furieusement tendance. Héritée des Turcs vers le milieu du XIXe siècle, devenue grand classique des cafés libanais, réinventée en acier par Samer al-Ameen et déclinée en cinq versions – solide, perforée, habillée de cuir, soie ou raphia –, elle a le vent en poupe. Dévoilée pour la première fois à la Smogallery, rue du Sénégal, son look spectaculairement design s’affiche dans le numéro 107 du mois d’avril de l’Architectural Digest (AD), France. Et à la Foire d’art contemporain de Dubaï, elle a remporté un si vif succès que Samer al-Ameen n’a pas fini d’inscrire les dizaines et dizaines de commandes. Elle finira par s’installer un jour dans un musée ! Et pourquoi pas ?
La bande des 4
L’espace d’un dîner, ne résistant pas à la pasta, Michèle Haddad a cédé son Aéroclub aux membres de l’Accademia Italiana della cuccina et à Joe Diverio (lequel a d’ailleurs physiquement ressenti le bonheur d’égréner ses succès immortels...). Ce soir-là, la bande des quatre, Marlène Chidiac, Joujou Asseily, Mario Haddad et Joseph Chémaly, se sont mis aux fourneaux et leur dur labeur a épaté la galerie, particulièrement l’ambassadeur Giuseppe Morabito, Liza Abou Adal, André Nahas, André Nasrallah, Marie Kharrat, Jean et Leila Baladi, Alexandre et Hoda Ziadé, Jean-Marie et Dany Megarbané, etc.
Les Nakhlé sisters, enfin !
On découvre leurs articles dans les magazines Vogue, Touch et OK ; au Printemps Haussmann, à la fashion boutique Browns de Londres, chez Saks à New York ; elles habillent Rania de Jordanie, Jessica Alba, Jennifer Lopez, Rihana, Hillary Duff et compères. Elles ont exposé à l’Art Basel Miami, « the most important art show in the USA ». Mais les deux sœurs Maia et Joanna Nakhlé, spécialistes de la maroquinerie de luxe et de joaillerie, n’ont pas pignon sur rue à Beyrouth ! Qu’à cela ne tienne ! Aujourd’hui, elles présentent leur nouvelle collection chez elles, à la rue Bachir Kassar, à Verdun. Et d’emblée, les fashionistas trépignent d’impatience... La journée s’annonce folle.
ditavonbliss@hotmail.com
Everybody loves Denis« Merci monsieur l’ambassadeur d’avoir accepté de nous donner le plaisir à Gaby et à moi de nous honorer de votre présence autour de quelques amis malgré la liste d’attente de tous ceux qui voudraient en faire autant. Connaissant votre agenda, il ne vous reste d’ailleurs que quelques petits déjeuners de libre, une bonne occasion pour déguster des...
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