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Culture

Le Prix Pictet à Beyrouth

La galerie Ayyam expose, jusqu’au 30 mars, une série de photographies du Prix Pictet. Ces œuvres, sous le thème de « Growth » (croissance), en tournée depuis 2011, ont atterri à Beyrouth, à la suite de leurs escales mondiales.

« American Power » de Mitch Epstein, lauréat du Prix Pictet 2011.

Créé en 2008, le Prix Pictet est le premier prix au monde de photographie et de développement durable. Il a pour objectif de faire découvrir des clichés qui communiquent un message à l’échelle internationale concernant l’écologie. Les candidatures se font uniquement par nomination de l’un des deux cents membres du réseau mondial de Pictet, regroupant des commissaires d’expositions, des critiques d’art, des directeurs de musées et autres experts reconnus dans le domaine des arts visuels.
Le Prix Pictet (cent mille francs suisses) est accordé au gagnant, c’est-à-dire à celui désigné par un jury indépendant pour l’œuvre qui répond le plus au thème choisi (il s’agit de Mitch Epstein pour cette édition 2011). Par ailleurs, une commande spéciale est présentée par les «Partenaires de Pictet & Cie» à l’un des photographes finalistes qui sera invité à effectuer un voyage sur le terrain dans une région où la banque soutient un projet d’environnement durable. L’artiste Chris Jordan a été à l’occasion convié à se charger de la troisième commande du Prix Pictet.
Pour cette édition 2011, les finalistes, tous des artistes de renommée mondiale, étaient : Christian Als (Danemark) pour sa «Cité de l’ombre au Kenya»; Edward Burtynsky (Canada) pour «L’autoroute de LA»; Stéphane Couturier (France) pour l’«Usine Toyota»; Chris Jordan (USA) pour «Midway Atoll»; Yeondoo Jung (Corée) dans «Evergreen Tower»; Vera Lutter (Allemagne) sélectionnée pour l’ensemble de son œuvre; Nyaba Leon Ouedraogo (Burkina Faso) pour l’«Enfer du cuivre»; Taryn Simon pour son «Site d’encapsulation et de stockage de déchets»; Thomas Struth (Allemagne) pour la forêt bavaroise «Paradise 19»; Guy Tillim (Afrique du Sud) pour Petros, le village malawi; Michael Wolf (Allemagne) pour «Hong Kong» et le gagnant du prix Mitch Epstein (USA) pour avoir «documenté par une série photographique baptisée «American Power», son voyage de cinq ans à travers vingt-cinq États américains. Epstein illustre par des images de sources d’énergie renouvelable, «qu’un mode de vie plus sain, plus économique et plus solidaire est tout à fait possible».
Le président honoraire du Prix Pictet a déclaré lors de la remise des prix que ces photographies prouvent «combien il est nécessaire d’établir un nouveau modèle économique, opérant à l’échelle mondiale, qui soit à la fois inclusif, coopératif et respectueux de l’environnement tout en se fondant sur la science».
 

C.K.

Créé en 2008, le Prix Pictet est le premier prix au monde de photographie et de développement durable. Il a pour objectif de faire découvrir des clichés qui communiquent un message à l’échelle internationale concernant l’écologie. Les candidatures se font uniquement par nomination de l’un des deux cents membres du réseau mondial de Pictet, regroupant des commissaires...

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