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Économie - Liban - Énergie

Chevron, Exxon et Shell parmi les 52 sociétés intéressées par le pétrole libanais

Pour le secteur pétrolier libanais, les phases de qualification des compagnies pétrolières avancent comme prévu. À ce jour, une cinquantaine d’entre elles ont présenté leur candidature. La liste finale des firmes retenues sera annoncée le mois prochain.

Bassil : La liste des firmes retenues sera annoncée le 18 avril prochain.

Le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Gebran Bassil, a annoncé que 52 compagnies de 25 pays ont présenté des demandes de participation à la phase de préqualification de l’exploration pétrolière et gazière dans les eaux territoriales libanaises.
Parmi ces compagnies, les géants américains Chevron et Exxon Mobil Corp, la Royal Dutch Shell PLC et la National Iranian Drilling Corporation. La liste exhaustive des firmes qualifiées sera annoncée le 18 avril.
Les compagnies préqualifiées auront six mois à partir du 2 mai pour présenter leur offre. La signature des contrats se fera en principe en février 2014.
En février dernier, la société d’étude Beicip-Franlab, filiale de l’Institut français du pétrole-Énergies nouvelles, avait confirmé la découverte de réserves de pétrole au large du littoral libanais près de la frontière maritime avec l’île de Chypre et la Syrie. Ces réserves pourraient renfermer entre 440 et 675 millions de barils de pétrole, ce qui pourrait rapporter plusieurs milliards de dollars au pays, selon un rapport de la compagnie française. Ces nouvelles réserves contiendraient également 15 trillions de mètres cubes de gaz naturel, toujours selon le rapport.

 

(Analyse : Pétrole et gaz naturel en Méditerranée orientale : chances et défis pour le Liban)


Le Liban avait par ailleurs lancé une étude sismique sur les réserves d’hydrocarbures se trouvant sur son sol et qui pourraient, selon M. Bassil, transformer le pays en un centre pétrolier régional. « Compte tenu des perspectives très encourageantes en offshore, la prochaine étape consistera à effectuer des sondages sur le sol libanais. C’est la continuation des gisements hydrocarbures se trouvant au fond de la mer », a confié le ministre au cours d’une conférence de presse. « Le Liban a également initié plusieurs projets intermédiaires qui pourraient faire du pays un hub pétrolier régional, permettre de diversifier nos ressources d’hydrocarbures et réduire notre dépendance énergétique et la facture pétrolière », avait-t-il ajouté. Le secteur intermédiaire (midstream) consiste au transport, au stockage et au marketing des différents produis gaziers et pétroliers.
En septembre dernier, M. Bassil avait affirmé que les prospections menées sur la moitié de la Zone économique exclusive (ZEE) pour le compte de l’État par deux compagnies spécialisées ont confirmé la présence d’un important potentiel offshore en gaz.
Un des champs dans la région sud pourrait avoir des réserves de 12 000 milliards de pieds cubes de gaz. « Une quantité suffisante, une fois exploitée, pour satisfaire pendant 99 ans la demande du pays en électricité », avait encore dit le ministre.

 

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