Plus en détail, les transferts d’émigrés au Liban ont enregisté un léger déclin de l’ordre de 0,4 % pour atteindre les 7 578 millions de dollars en 2012, selon les derniers chiffres de la BM, contre 7 612 millions de dollars en 2011. L’année dernière, le niveau des transferts d’émigrés était quasiment identique, enregistrant un léger déclin de 0,1 % en comparaison avec les 7 619 millions de dollars enregistrés en 2010.
Il est important de préciser que de telles statistiques sont provisoires et soumises à la probabilité d’importantes marges d’erreur et/ou d’omissions selon le rapport de la BM.
Durant les trois dernières années, le Liban a réussi à maintenir sa position régionale en tant que deuxième bénéficiaire de transferts d’émigrés parmi les pays de la région Moyen-Orient de l’Afrique du Nord (MENA) après l’Égypte. Pourtant, la contribution du Liban dans le total des transferts de la région a tendance à diminuer, passant de 19,2 % en 2010 à 18,1 % en 2011, tandis que la Banque mondiale prévoit un taux de 16,5 % pour 2012. Par ailleurs, en comparant les transferts d’émigrés au PIB nominal, leur part connaît elle aussi une tendance à la baisse, diminuant d’environ 21 % en 2010 à 19 % en 2011, et une estimation de 18 % pour 2012. Parmi les pays de la région MENA, il est à noter que le Liban serait à nouveau devancé par l’Égypte (17 971 millions de dollars) en 2012, mais ferait mieux que le Maroc, la Jordanie et la Tunisie avec un total chacun de 7 014 millions, 3 530 millions et 2 202 millions de dollars respectivement.
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