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Sport

Les Bleus tiennent à éviter le Portugal

La France n’est plus qu’à deux matches du Mondial 2014 et attend le tirage au sort des barrages de la zone Europe qui lui réservera comme adversaire lundi l’épouvantail portugais, le piège grec, voire les plus abordables Croates ou Ukrainiens.

Portugal : le gros morceau
Cristiano Ronaldo ne veut pas « jouer contre la France » les 15 (aller) et 19 (retour) novembre prochain ? Qu’il se rassure : la France ne veut pas jouer contre le Portugal. Les Bleus ont une chance sur quatre de tirer la Seleçao dont Ronaldo concentre à lui seul toutes les craintes. Les amoureux de foot peuvent toujours rêver d’un alléchant duel à distance entre CR7 et Franck Ribéry, mais la course au Ballon d’or ne sera pas l’enjeu prioritaire et les deux stars préféreraient probablement se qualifier chacune de leur côté pour le Brésil, avant d’être départagées (avec Lionel Messi, sans doute) individuellement en janvier prochain pour la récompense individuelle suprême. Réduire l’obstacle portugais au seul Ronaldo serait cependant une erreur, car même sans son capitaine, l’équipe de Paulo Bento est la plus talentueuse des quatre potentiels adversaires, avec les Moutinho, Nani et autres Postiga, et pas la moins guerrière à l’image de Pepe. Enfin, le Portugal présente la particularité d’être rompu à l’exercice sous tension extrême que constituent ces barrages. En 2009 et en 2011, il avait à chaque fois éliminé – sans trembler – la Bosnie, pour se qualifier au Mondial sud-africain et à l’Euro ukraino-polonais. La France, elle, était péniblement venue à bout de l’Éire en 2009, une main de Thierry Henry entachant sa qualification.

Grèce : match-piège en perspective
Avec les Grecs, il n’y aura pas de surprise : l’adversaire, surmotivé, regroupé en défense, sans prise de risque, sera toujours aussi dur à manœuvrer. La victoire 1-0 fait toujours le bonheur de la Grèce, et peu importe si au final sa différence de buts générale, moins bonne que celle de la Bosnie (+8 contre +24) directement qualifiée, l’a pénalisée dans le groupe G. Depuis leur victoire-surprise à l’Euro 2004, où les Grecs avaient éliminé les Français en quarts (1-0), la recette n’a pas changé et continue de fonctionner car, hormis le Mondial 2006, ils ont été de toutes les compétitions internationales qui ont suivi. Le risque de voir les Bleus buter sur un collectif grec ultrasolidaire dans sa moitié de terrain, avant de se faire piéger en contre ou sur coup de pied arrêté, est réel. Et il faudra que les Français s’arment d’une patience à toute épreuve pour ne pas laisser de place au doute, surtout lors du match en Grèce où l’ambiance pourrait s’avérer intimidante.

Croatie et Ukraine : plutôt jouable
Bien qu’encore en course, les Croates de Luka Modric n’ont pas le moral au beau fixe. La faute à une fin de campagne (gr. A) plombée par trois défaites et un nul qui ont eu raison de leurs espoirs de qualification directe (finalement revenue à la Belgique) et du sélectionneur Igor Stimac, remplacé mercredi par l’ancien international Niko Kovac. Lors de ces matches, la Croatie est apparue sans imagination, résignée face à l’adversité, au point que la contagion a même touché ses supporteurs : ils n’étaient qu’environ 13 000 (sur 37 000 possibles) au d’habitude si bouillant stade Maksimir de Zagreb contre la Belgique (1-2) vendredi dernier.
Simple baisse de régime au mauvais moment ou manifestation d’un mal plus profondément ancré, le fragile état de santé de la sélection croate pourrait profiter aux Bleus, pour qui une double confrontation contre l’Ukraine serait également un moindre mal. Auteurs d’une bonne campagne dans le groupe H, en finissant à un point de l’Angleterre qualifiée, les Ukrainiens ont plutôt réussi leur reconstruction d’après-Euro 2012, qui a vu les adieux de Shevchenko et consorts.
Si l’Ukraine est également habituée aux barrages, cette 4e tentative après trois échecs de rang ne saurait avantager en termes d’expérience une jeune génération qui en manque encore sur la scène internationale, contrairement à la France qui se souviendrait n’avoir jamais perdu contre cet adversaire en 7 rencontres (3 victoires, 4 nuls).
(Source : AFP)
La France n’est plus qu’à deux matches du Mondial 2014 et attend le tirage au sort des barrages de la zone Europe qui lui réservera comme adversaire lundi l’épouvantail portugais, le piège grec, voire les plus abordables Croates ou Ukrainiens.Portugal : le gros morceauCristiano Ronaldo ne veut pas « jouer contre la France » les 15 (aller) et 19 (retour) novembre prochain...

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